
Cette intervention a aussi blessé une centaine de personnes, a indiqué dimanche une ONG.
L’armée de l’air a largué samedi soir sept barils d’explosifs et trois obus sur Al-Bab, a précisé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG proche de l’opposition modérée syrienne. Le largage de barils explosifs par l’armée de Bachar al-Assad a déjà fait des milliers de morts depuis un an dans cette région.
Al-Bab est un fief de l’EI. Ce groupe contrôle des territoires dans la Syrie en guerre et en Irak et y sème la terreur à travers l’application de son interprétation extrémiste de l’islam.
Aucune distinction
Le pouvoir à Damas ne fait aucune distinction entre les rebelles dits «modérés» et les djihadistes de l’EI, les qualifiant tous de «terroristes». Même si ces deux formations sont également en guerre l’une contre l’autre.
Alors que le régime et l’EI s’évitaient depuis l’apparition de ce groupe en Syrie en 2013, l’armée a commencé à frapper les positions djihadistes dans l’est et le nord du pays depuis cet été. Ces interventions font suite aux attaques de l’EI contre des bases qui ont fait des centaines de morts parmi les soldats.
Les frappes du régime contre l’EI interviennent au moment où le groupe extrémiste est également visé en Syrie et en Irak par les raids des avions de la coalition dirigée par les Etats-Unis.
(ats/Newsnet)