
La Journée mondiale du diabète (14 Novembre) est un moment privilégié pour faire le point sur les recherches et apporter l’espoir aux 180 millions de personnes atteintes de cette maladie dont les complications sont redoutables. Il s’agit donc de mieux la faire connaître dans le monde, mais aussi et surtout de vulgariser les moyens dont on dispose pour la prévenir (ou ses complications) et la prendre en charge de la manière la plus efficiente (1). Et dans cette perspective, la spiritualité, dont l’efficacité dans la gestion du stress – le « mal du siècle » – est indéniable, devrait jouer les tous premiers rôles et se trouve ainsi promue à un très bel avenir, surtout en Occident.
Oui, rien d’étonnant quand on sait que ‘’le postulat de la modulation des réponses immunitaires par les événements psycho-affectifs (émotions) a une base scientifique (1) (2). Et c’est dire toute l’importance d’une vie saine – et donc de la spiritualité, tant pour la prévention que la prise en charge du diabète sucré. Et très vraisemblablement, c’est la non prise en compte de cette importante donne qui explique la très grande fréquence des complications dans les pays dits développés, matérialistes à outrance, malgré les énormes moyens dont ils disposent.
En vérité, dans la perspective religieuse, l’homme est toujours responsable des malheurs qui le frappent (42. La Concertation : 30 – Ach-Chûrâ). Ainsi, pour l’incrédule, la maladie est presque toujours le fait d’un châtiment ; par contre, pour le croyant, elle doit être considérée comme une épreuve pour accéder à un niveau spirituel supérieur (ou pour l’expiation des péchés). Et en conséquence, le pronostic d’une même maladie varie suivant la spiritualité.
Selon cette hypothèse, la spiritualité apporterait vraisemblablement des réponses physiologiques complexes, pour maintenir un équilibre savant ou pour corriger une rupture de cet équilibre, presque toujours en cause en pathologie médicale (1) (2).
En vérité, l’homme est à la fois corps et âme. Et dans cette perspective, la dimension spirituelle est de loin la plus importante ; oui, c’est elle qui conditionne le pronostic et l’évolution de toutes les affections – Dieu ne délivre t’Il pas presque toujours les « bienfaisants » de l’affliction ? [3. La Famille d’Imran : 148 ; 16. Les Abeilles : 128 ; 7. Al-Araf : 56]. Oui, c’est la foi qui guérit !!! [Évangile : (Luc 5 : 12-16) ; (Luc 5 : 17-26) ; (Luc 6 : 6-11) ; (Luc 13 : 10-17) ; (Luc 14 : 1-6)]. [Coran : (21. Les Prophètes : 87-88) ; (37. Les Rangés : 139-148)].
Mais à quelle spiritualité se fier ? A quel ‘’Fils de l’Homme’’ ou Mahdi se fier, en cette ‘’fin des temps’’ ? Et c’est là véritablement toute la problématique !!! (3) (4) (5)
Au demeurant la ‘’Bienfaisance’’ (al-ihsâne) est une station spirituelle élevée, caractérisée par la claire conscience d’être sous le regard permanent d’Allah et qui ne s’acquiert qu’après une lutte âpre contre ses pulsions (plaisirs, entre autres) – Une véritable panacée (remède à tous les maux) !!!
En vérité, dans la perspective islamique, l’homme est sur une trajectoire d’autodestruction (perdition) et seule la foi en Dieu peut inverser cette tendance (103. Le Temps : 2-3 – Al-‘Asr). Ainsi, l’incrédulité est la cause essentielle de la perdition de l’homme et donc le facteur de risque le plus déterminant. Et c’est la non prise en compte de cette importante donne par la médecine moderne – qui exclut Dieu de son champ d’investigation – qui est à l’origine de sa faiblesse structurelle ; cependant, elle reste plus sûre que la médecine traditionnelle ; en effet, elle repose sur un consensus universel et donc une science certaine, car validée par toute la communauté internationale, contrairement à l’opacité qui entoure généralement la médecine traditionnelle. Et en vérité, l’Islam exhorte le musulman à suivre le droit chemin – et entre autres recommandations, à ‘’ne pas suivre ce dont il n’a pas connaissance’’ (17. Le Voyage Nocturne : 36 – Al-Isrâ’).
Que chaque patient choisisse donc sa médecine, en connaissance de cause ; et qu’il sache, dans tous les cas, qu’il doit lui-même se mobiliser spirituellement, en se conformant aux principes coraniques, afin de conditionner favorablement l’évolution et le pronostic de sa maladie. Oui, c’est ainsi qu’il faut comprendre que le ‘’Coran est guérison pour les croyants’’ [(17. Le Voyage Nocturne : 81-82 – Al-Isrâ’) (Voir aussi : 10. Jonas : 57-58 – Yûnus)].
Au demeurant, la bonne santé, ce n’est pas une absence de maladie ; c’est plutôt un état de bien-être à laquelle on ne pas accéder, en dehors de la voie droite (çiratha’l moustaqîm) – et donc du respect des commandements (6. Les Bestiaux : 151-153 – Al-An’âm). Et en cette ‘’fin des temps’’, tous les chemins mène au Mahdi (vivaire de Jésus fils de Marie réincarné) – l’incontournable repère de la voie droite, la ‘’Porte du Repentir’’ et de la ‘’Bienfaisance’’ (al-ihsâne)’’.
Et on ne rappellera jamais assez que dans la perspective islamique qui ne diffère point de celle prônée par les autres religions monothéistes (Christianisme et Judaïsme), tout fléau (‘’peste’’ ou ‘’plaies’’) est le fait d’une généralisation de la turpitude. Et c’est dire que la lutte contre le Diabète se confond avec celle contre le Sida, Ebola, et toutes les crises qui accablent le monde (crise sanitaire, économique, écologique, politique, etc.). Oui, il n’y a, en vérité, qu’un seul véritable remède : c’est le retour à Dieu – en dépit de ce qu’en pensent les agnostiques et autres matérialistes (laïcs invétérés) qui sont des partisans de Antéchrist (massih dajjâl) dont la mort est inéluctable. Et c’est dire aussi que la Médecine moderne devra nécessairement se spiritualiser ou périr – Mission du Mahdi (Retour de Jésus fils de Marie) oblige !!!
DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
Pédiatre à Thiès
Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan – Bienfaisance (Thiès).
Rétro confirmateur du Mahdi, Son Éminence Serigne El Hadj Madior CISSE, fils spirituel de Serigne Babacar SY, Khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif, le ‘’Sceau des Saints’’ et ‘’Christ de la Parousie’’ (Jésus fils de Marie revenu). (5) (6) (7)