
Le M23 dit s’inquiéter de la décision, prêtée au gouverneur de Ndakaaru (ce qu’il a d’ailleurs démenti officiellement) de suspendre les libertés publiques, du 10 novembre au 05 décembre 2014. Lors de la réunion du Comité de coordination samedi, le M23 considère que «le concert de désapprobation provoqué par la diffusion dans la presse d’une telle décision, est le signe de l’attachement des citoyens, d’obédiences diverses, à leurs droits acquis». Raison pour laquelle, «le M23 exhorte les pouvoirs publics à autoriser le meeting que l’opposition veut organiser». Il pense que «les menaces ouvertes ou voilées de rendre le (Sunugaal) ingouvernable ne sauraient constituer un motif acceptable pour fouler au pied l’obligation de respect de la constitution de notre pays».
Par ailleurs, le M23 parlant de la traque des biens mal acquis a tenu à rappeler que «la reddition des comptes demeure plus que jamais une exigence largement partagée et le Président élu à la majorité du suffrage universel doit veiller à ce que nul ne puisse bénéficier d’une impunité pour quelque motif que ce soit». Et selon le Comité de coordination, «quelles que puissent être leur origine, leur forme ou leur intensité, les pressions ne pourraient aucunement justifier une compromission autour du procès en cours sur l’enrichissement illicite». C’est pourquoi «le M23 appelle les protagonistes à la retenue, afin que la stabilité préservée favorise la mobilisation des énergies pour l’avènement d’un (Sunugaal) prospère» et demande aux populations d’être plus vigilants à l’endroit des acteurs politiques qui «seront comptables de leurs discours et de leurs actes».
Le Populaire