
Ce mandat d’arrêt doit permettre à la justice suédoise d’entendre l’Australien à propos des accusations d’agressions sexuelles portées contre lui.
La justice suédoise considère que si ce mandat était levé, le risque de fuite de Julian Assange, qui vit reclus dans l’ambassade d’Équateur à Londres depuis juin 2012, serait «important», ce qui lui permettrait d’échapper à un procès.
M. Assange nie les faits, et demande à être entendu à Londres, ce que refusent les magistrats suédois. Ces derniers insistent pour que «les auditions aient lieu en Suède du fait de la nature des infractions (…) et qu’un possible procès l’obligerait à être en Suède», a souligné la cour.
S’il tentait de le faire, il serait immédiatement arrêté et livré à la Suède. Pour la justice suédoise, il vit reclus de son propre fait. Elle a d’ailleurs indiqué dans sa décision que «Julian Assange peut quitter l’ambassade s’il le souhaite. Cela signifie que la restriction de sa liberté n’équivaut pas une privation de liberté», contrairement à ce qu’affirment le mis en cause et ses avocats.
(ats/Newsnet)