La mère de Miss Honduras accuse un petit ami

Pour rappel des faits, les deux jeunes femmes avaient été tuées lors d’une fête et leurs corps retrouvés quelques jours après les faits.

«Il n’y a pas pensé deux fois avant de les tuer, il ose dire qu’il est en deuil pour leur mort, c’est un mensonge», a déclaré Teresa Muñoz lors d’un entretien accordé à l’AFP dans le salon de sa maison de Santa Barbara, à 200 km au nord-est de la capitale.

Dans le quotidien britannique Daily Mail, Plutarco Ruiz a nié avoir tué les deux femmes le 13 novembre lors d’une fête.

«Je ne vais pas me déclarer coupable, c’est un mensonge; je ressens de la douleur comme toute personne ayant perdu quelqu’un avec lequel il a passé du temps… je porte le deuil de Sofia», a affirmé Plutarco Ruiz au Daily Mail.

Selon la police, Sofia Trinidad aurait dansé avec un autre homme lors de la fête d’anniversaire de Plutarco Ruiz, ce qui aurait irrité ce dernier, le poussant à la tuer d’une balle dans la tête.

Alors que Maria José se serait penchée sur sa soeur blessée, il l’aurait également abattue de deux balles dans le dos.

Teresa Muñoz a déclaré avoir déposé plainte en compagnie de Plutarco Ruiz le 15 novembre pour la disparition de ses filles, dont les corps ont été retrouvés le 19 novembre à demi enterrés sur les berges d’une rivière à une vingtaine de kilomètre du lieu de leur disparition.

La police a arrêté Plutarco Ruiz ainsi que, en tant que complices, son ami Aris Maldonado et les propriétaires du local où a eu lieu la fête, Ventura Díaz et sa femme Elizabeth.

«Je dis qu’il avait déjà prévu de tuer Sofia parce qu’elle lui avait dit qu’elle ne voulait rien de lui», a déclaré Teresa Muñoz.

La mère des soeurs assassinées explique que depuis qu’elle l’a appelé au téléphone la première fois, elle a commencé à le soupçonner du double meurtre.

«Je sentais dans mon coeur qu’il cachait quelque chose», a-t-elle affimé, rappelant que les journaux locaux avaient rapporté qu’après le meurtre, Plutarco Ruiz aurait menacé les convives de la fête, leur disant qu’«ici il ne s’est rien passé et celui qui parle je vais le tuer».

«Les autorités doivent lui donner la peine maximale parce qu’il a tué deux (jeunes). Qu’aucun avocat ne défende ce délinquant… qu’ils le gardent dans un endroit bien sûr, pour qu’il ne s’échappe pas», a demandé Teresa Muñoz, ajoutant «je serais satisfaite qu’il soit dans un endroit qu’il ne peut pas quitter».

(afp/Newsnet)