
Environ 1,2 million de Namibiens sont appelés aux urnes dans 4000 bureaux de vote disséminés à travers ce pays d’Afrique australe conquis et administré par l’Afrique du Sud en 1915 après la colonisation allemande. Les derniers bureaux de vote devaient fermer à 21h locales (20h en Suisse) et les résultats sont attendus à partir de samedi.
L’actuel premier ministre Hage Geingob, 73 ans devrait quant à lui devenir président.
Déjà premier ministre pendant douze ans à l’indépendance en 1990, Hage Geingob devrait succéder au chef de l’Etat sortant, Hifikepunye Pohamba, qui ne peut pas se représenter après deux mandats.
La Swapo est le parti de la lutte anti-coloniale et anti-apartheid qui a gagné toutes les élections après l’indépendance en 1990. Aux dernières élections, elle a remporté un score de 75%.
Espoir d’un meilleur équilibre
A Katutura, un township de la banlieue de Windhoek, environ 200 électeurs ont formé une longue file d’attente avant même le lever du soleil, équipés de thermos à café ou à thé. Parmi eux, ceux qu’on appelle les «nés libres», les électeurs de moins de 25 ans, nés après l’indépendance en 1990 et qui forment environ un cinquième du corps électoral.
«J’espère qu’il y aura un meilleur équilibre des partis au parlement, nous avons tout le temps les mêmes problèmes ici. C’est un pays riche avec des gens pauvres», commentait Elias, 43 ans.
(ats/Newsnet)