
Les deux dirigeants de Sony Pictures ont reconnu que le studio de cinéma avait été victime d’un vol «très important de données confidentielles» au cours d’une attaque informatique sophistiquée. «Des données personnelles d’employés, de l’entreprise et de tiers» ont notamment été dérobées.
Cinq films de Sony Pictures, y compris certains pas encore sur les écrans comme «Annie» et «Still Alice», ont été illégalement mis sur Internet et massivement téléchargés. «Fury», «Mr Turner» et «To write Love on her arms» ont aussi été piratés, ont écrit dans un mémo envoyé mardi soir aux milliers d’employés du groupe les codirecteurs Michael Lynton et Amy Pascal.
Cette cyberattaque est «un acte criminel malveillant et nous travaillons étroitement avec les autorités», précise le mémo. Les deux dirigeants se disent «profondément attristés».
Enquête du FBI
Le FBI a confirmé enquêter sur l’affaire. Une porte-parole de Sony a précisé que «l’enquête sur cette attaque informatique très sophistiquée se poursuivait». Elle a aussi démenti des informations du site Internet technologique Re/Code qui indiquait que Sony allait officialiser la source de l’attaque comme venant de la Corée du Nord.
Le site Internet affirmait que Sony soupçonnait le gouvernement nord-coréen d’avoir voulu se venger de la diffusion du film satirique «L’Interview qui tue!», dépeignant un complot de la CIA pour assassiner le numéro un de la Corée du Nord.
Le film avait rendu furieux Pyongyang, les médias d’Etat promettant des «représailles impitoyables».
(ats/Newsnet)