
Une vingtaine de journalistes en service dans la région de Tambacounda (est) ont participé vendredi à un atelier sur la nutrition, à l’initiative de la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM).
L’objectif de la CLM est de mettre à la disposition de ces professionnels des médias les outils leur permettant d’être à l’aise dans le traitement de l’information relative à la nutrition et de participer à la sensibilisation des populations sur la malnutrition.
Les journalistes, parmi lesquels se trouvaient des correspondants, des agents des radios communautaires et des professionnels de la presse en ligne, étaient venus de la commune de Tambacounda et des départements de la région.
Plusieurs communications leur ont été présentées, sur l’état des lieux de la malnutrition dans la région, les caractéristiques de la malnutrition et les projets et programmes que la CLM est en train de mettre en œuvre, pour l’éradiquer.
Le plan de communication de la Cellule de lutte contre la malnutrition a été présenté aux journalistes, mais aussi la composition, les missions et le fonctionnement de cette structure d’appui-conseil placée sous la tutelle de la Primature.
Des activités à dérouler en vue d’une meilleure prise en charge de la malnutrition ont été définies dans le cadre d’”un partenariat durable” entre la CLM et la presse locale. Par exemple, des visites de terrain sont prévues, pour permettre aux journalistes de s’imprégner de l’état d’avancement des projets et programmes de la CLM.
Il s’agira, selon le responsable de la Cellule de lutte contre la malnutrition dans les régions de Tambacounda et Kédougou, Cheikh Tidiane Samb, de tirer profit du “rôle prépondérant” de la presse en matière de communication, pour mettre en exergue la relation entre la nutrition et le développement.
Cela permettra d’assurer la “pérennisation” de la prise en charge de cette question par les collectivités locales, même après le départ des partenaires financiers des projets de la CLM.
La prise en compte de la nutrition, qui se traduit par l’inscription d’une ligne budgétaire dédiée, est en vigueur dans certaines collectivités locales, selon M. Samb.
ADI/ESF
APS/