Désenclavement de Goumbayel : Les populations remercient le chef de l’Etat

Les populations de Goumbayel ne cessent de remercier le chef l’Etat qui a instruit le ministre des Infrastructures de désenclaver cette partie du Boundou. Cependant, des demandes liées à la construction du collège, à l’affectation d’un infirmier et d’une sage-femme, à l’électrification rurale et à l’amélioration de l’hydraulique villageoise sont posées sur la table du président du conseil rural Younoussa Sall qui a exprimé sa fierté sur l’approche de proximité des pouvoirs publics.

Avec l’insécurité due la montée en puissance du grand banditisme et les vols de bétail, la communauté rurale de Goumbayel, située à une soixantaine de kilomètres de Tambacounda, vit en ces temps de sérieuses difficultés. Mais, de l’avis du président du conseil rural Younoussa Sall, l’espoir est permis «si la route qui relie le chef-lieu de la communauté rurale à la sous-préfecture Goumbayel Bala Diankémakhan est réhabilitée». Il a souligné que ce tronçon de 50 km nécessite aujourd’hui près de six heures de route, «presque le même temps pour rallier la capitale du pays, Dakar». Dans cette partie du pays, il faut utiliser les camions réformés des armées qui transportent bagages, animaux et personnes. Les véhicules des présidents de conseil rural font office d’ambulance pour toutes les évacuations sanitaires.

A ce lot de doléances s’ajoute le manque de personnels qualifiés dans les structures sanitaires de la communauté rurale. Le poste de Goumbayel est aujourd’hui sans sage-femme et sans infirmier. Le personnel est aux frais du conseil rural qui assure la prise en charge sanitaire des populations. Pour ces raisons, les populations demandent l’affectation d’un infirmier et d’une sage-femme à cette structure construit par l’Ong «Eduction santé» de Mme Viviane Wade. Younoussa Sall indique également qu’hormis la route Tambacounda-Goumbayel, l’arrondissement est dépourvu de pistes de production. «C’est ce que l’Etat entend corriger», révèle Younoussa Sall pour qui les autres préoccupations tournent autour de l’éducation avec la construction du Cem. «Le conseil rurale a construit un centre d’hébergement pour le maintien des filles dans le village. Mais il nous reste l’électrification, car 98% des villages n’ont pas encore accès à l’électricité et ne bénéficient pas d’un réseau hydraulique villageois».

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