
Après sa phase d’ancrage, le programme d’appui au développement agricole et à l’entrepreneuriat rural (Padaer) veut passer à la vitesse supérieure, avec une exploitation à l’échelle des spéculations riz et maïs, dans la deuxième phase de son projet de lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région de Kédougou.
Le programme veut passer de 300 hectares en 2014, à 1000 hectares pour le maïs en 2105 et pour le riz, de 411 hectares en 2014 à 1500 hectares pour la nouvelle année. Avec 900 hectares en riz de bas-fond et 600 hectares de riz de plateau. Pour ce faire, le budget qui était à 600 millions de francs Cfa pour la phase d’ancrage passera à 1 milliard de francs pour maintenir la cadence dans la phase deux et espérer être au rendez-vous de l’autosuffisance en riz d’ici à l’horizon 2017-2018. Ces révélations ont été faites par Amath Ly, chef d’antenne du programme à Kédougou. C’était en marge de la rencontre du comité consultatif régional sur les activités du projet pour l’évaluation du plan de travail budgétaire Annuel (Ptba) 2014 et la présentation de celui de 2015. La rencontre qui s’est tenue ces derniers jours, a été l’occasion pour les acteurs du monde paysan de passer au peigne fin les activités du Padaer dans sa première phase de mise en œuvre et de se projeter sur les échéances à venir. Ce, du moment que les objectifs que s’était fixé le programme ont été largement dépassés dans sa phase une. «Pour l’essentiel à un mois de la fin de l’année on peut dire que notre objectif est atteint à 95%», a déclaré Amath Ly. La non-atteinte des 5% restant s’explique pour ce dernier, par la non-prise en compte de deux aspects que sont les plans d’action et la mise en œuvre. Seulement précise le chef d’antenne du Padaer à Kédougou, tous les engagements qui ont été pris en termes d’aménagements, de mise en place des intrants agricoles, de formations des organisations des producteurs et de la préparation du décollage de 2015 ont été respectés. C’est pourquoi, les membres du comité ont validé le Ptba qui leur a été présenté en attendant de compléter avec les rendements du mois de décembre 2014. Satisfait des réalisations, les responsables du programme soutenus par les bailleurs de fonds, envisagent d’amplifier les activités dans la deuxième phase. Ainsi, en plus de l’augmentation des surfaces exploitées pour le riz et le maïs, ils envisagent de poursuivre les aménagements, le désenclavement de certaines zones par la construction de pistes communautaires et la création de magasins de stockage des productions.
msdiallo@lequotidien.sn (Correspondant )