Etats-Unis: Après 8 mois d’arrêt, nouvelle exécution en Oklahoma

 

A 19h28 locales (2h28 en Suisse), un peu plus d’une heure après le rejet de son ultime recours par la cour suprême, l’homme, âgé de 47 ans, a été déclaré mort par injection létale, a indiqué ce vendredi 16 janvier une porte-parole des prisons de l’Oklahoma. Il avait été condamné à mort pour le viol et le meurtre de la fillette de onze mois de sa compagne.

Son exécution avait été initialement programmée il y a huit mois, deux heures après celle de Clayton Lockett qui avait suscité un vif émoi. Celui-ci avait succombé dans d’apparentes souffrances 43 minutes après le début de l’injection.

Par cinq voix contre quatre, la cour suprême a refusé jeudi d’arrêter l’exécution du condamné et de se saisir de la controverse de l’injection létale. Le détenu s’interrogeait sur la constitutionnalité de l’injection du midazolam, un barbiturique utilisé dans trois exécutions accompagnées de souffrances.

Exécution en Floride

En 2008, la cour suprême a décrété la méthode d’injection létale conforme à la constitution. Mais depuis, la plupart des Etats n’utilisent plus les mêmes produits, en raison d’une pénurie.

La Floride a également exécuté un condamné à mort, un homme de 42 ans, reconnu coupable du meurtre en 1993, d’un banquier et du viol de sa femme, selon le département des corrections de l’Etat. Il s’agit de la 21e exécution intervenue sous l’égide du gouverneur Rick Scott, qui égale ainsi le total de l’un de ses prédécesseurs Jeb Bush.

Ce dernier était resté huit ans à la tête de l’Etat alors que Rick Scott vient d’entamer un deuxième mandat de quatre ans.

(ats/Newsnet)