La commune de Ndam a exprimé un besoin d’adduction en eau auprès de son partenaire la CARITAS. Devant le manque criard d’eau et la rareté des puits, l’USAID a accepté de financer à hauteur de 90% un programme qui permettra à cette commune de réduire considérablement son besoin en eau. Les 10% du coût du projet sont pris en charge par la CARITAS et la commune de Ndam elle-même.
Une vingtaine de villages seront ainsi approvisionnés en eau potable à la fin dudit programme. Deux grands châteaux d’eau de 150 m3 seront implantés à Fass Gounasse et à Touba Thiaméne. Ces deux châteaux vont alimenter en liquide précieux la vingtaine de villages retenus. Le maire Aboubacry Diallo de se féliciter de cette opportunité qui permettra de construire 127 latrines sur l’étendue du périmètre communal, histoire de lutter efficacement contre la défécation à l’air libre. Pour Cheikh Chico Charlie Ngom, chargé du projet Grand Programme de Développement phase 3 (DGP 3) à la CARITAS, ce programme est déroulé depuis 2 ans et a débuté par des causeries, de visites à domicile afin d’expliquer aux populations les tenants et les aboutissants dudit projet dans la commune de Ndam. La mission qui a séjourné dans cette commune, est essentiellement composée du bureau de contrôle, du service régional de l’hydraulique, de l’administration (avec le sous préfet), des entreprises qui doivent faire le travail dont un réseau d’adduction d’eau de 40 km environs. Les deux châteaux d’eau seront entièrement équipés et permettront de servir 27 bornes fontaines villageoises. Il est établi que dans la convention, la commune prend en charge un apport de 5 millions de francs par an. Ainsi, la population se chargera de creuser les conduites d’eau. Mais le maire signale que cette contre partie de la main d’œuvre locale est également prise en charge par la municipalité. Les entreprises ont déjà reçu les ordres de service pour un démarrage effectif des travaux et les investissements au niveau des ouvrages tournent autour de 300 à 320 millions de francs CFA. Mais avec l’ingénierie sociale, plus de 500 millions de francs CFA seront alors mobilisés pour réaliser ce projet qui règle une question à la limite de santé publique. Oumar Dème, chef du service régional de l’hydraulique de Tambacounda de souligner que ce programme permettra à coup sûr à la commune de Ndam d’avoir un taux très élevé d’accès à l’eau potable. A la fin de ce programme, la commune atteindra plus de 90% de taux d’accès à l’eau contre 80% pour la région. D’ailleurs un autre programme de l’UEMOA permettra de construire un château d’eau à Ndam, chef lieu de la commune pour alimenter la dizaine de villages qui reste sans eau potable.
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Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/
