Dragueur controversé: Julien Blanc promet «des filles de meilleure qualité»

 

En novembre 2014, après plusieurs semaines de silence, Julien Blanc avait accordé une interview à CNN en se présentant comme «l’homme le plus détesté du monde». Le coach vaudois en séduction, qui avait créé un scandale dans le monde entier avec ses méthodes violentes et sexistes, avait alors fait un semi-mea culpa, invoquant un humour maladroit et des «choses sorties de leur contexte».

Depuis cette apparition télévisée, le Vaudois s’était fait plus discret, laissant penser qu’il avait renoncé une fois pour toutes à ses séminaires controversés. Il n’en est rien. Sur le sitedonotlink.com, une plateforme qui se targue de ne pas être indexée sur les moteurs de recherche, Julien Blanc fait en effet la promotion de sa nouvelle tournée mondiale 2015. Et il a du pain sur la planche: près de 50 dates sont agendées entre mai et juillet aux Etats-Unis, et près de 40 en Europe, dont une prestation annoncée le 17 octobre à Genève.

Le Vaudois sera également de passage au Moyen-Orient, en Inde, en Afrique du Sud ainsi qu’au Mexique. Le jeune homme explique que ses workshops se déroulent en trois parties: phase de séminaire, phase d’exercices et phase de visionnage de vidéos réalisées sur le terrain, «avec des FILLES de meilleure qualité!», précise-t-il.

 Remous en France

Sur le site, Julien Blanc annonce cependant qu’il s’agit de sa toute dernière tournée. «J’ai beaucoup d’autres projets dans le pipeline, et je ne vais probablement plus voyager autant après ça. Inscrivez-vous avant de rater pour toujours cette opportunité», écrit-t-il. Les internautes intéressés par l’enseignement du jeune homme devront débourser 47 dollars pour assister à son cours.

En France, la venue prochaine de ce «pick-up artist» aux méthodes plus que douteuses fait déjà des vagues. Le sitemademoizelle.com a lancé une pétition pour empêcher le Vaudois de venir se produire dans le pays. Plus de 10’000 internautes ont déjà signé le texte. Interpellée, Pascale Boistard, secrétaire d’Etat aux Droits des Femmes, s’est montrée sensible au sujet, comme elle l’a affirmé sur Twitter le 28 janvier, via le hashtag #StopJulienBlanc.

(joc)