
Préparé avant les attentats, le plan doit permettre aux services de renseignement de mieux surveiller les Danois qui pourraient partir rejoindre des organisations extrémistes comme l’Etat islamique, ou encore de «contrer la radicalisation en prison», a expliqué la cheffe de gouvernement Helle Thorning Schmidt.
«Nous voulons faire en sorte que les services de renseignement soient à même de surveiller les Danois qui partent à l’étranger pour participer à des activités extrémistes», a-t-elle ajouté, au cours d’une conférence de presse à Copenhague.
Près de la moitié des sommes prévues dans ce plan sur quatre ans sont réservées aux renseignements militaires, principalement sur la surveillance en dehors du territoire.
2e pourvoyeur de djihadistes après la France
Par rapport à sa population, le Danemark est après la Belgique le deuxième pays d’où partent le plus grand nombre de djihadistes en Syrie et Irak. Beaucoup reviennent, et le gouvernement craint comme ses homologues européens qu’ils ne s’en prennent à leurs concitoyens.
L’auteur présumé des attaques de Copenhague, Omar El-Hussein, a fait état en prison de son projet d’aller combattre au Moyen-Orient. Mais les services de renseignement n’ont pas trouvé de trace d’un voyage en Syrie ou en Irak.
Ses cibles, un débat sur la liberté d’expression avec un artiste qui avait caricaturé Mahomet puis une synagogue, ont fortement rappelé les attentats de Paris en janvier, qui ont visé le journal satirique Charlie Hebdo puis un supermarché cacher.
(ats)