«Nous sommes tous les deux déterminés à faire ce qui est nécessaire pour que l’EI soit vaincu et pour que tout le monde puisse vivre en paix en Irak», a déclaré M. Obama à l’issue d’une rencontre dans le Bureau ovale avec cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani.
La position du Qatar dans la lutte contre l’organisation EI fait l’objet de tensions récurrentes dans la région. Cette semaine, le Qatar a vivement critiqué le bombardement de positions jihadistes en Libye par l’armée égyptienne, dénonçant une «action militaire unilatérale». Le délégué égyptien à la Ligue arabe a répliqué en accusant Doha de soutenir le «terrorisme». En signe de protestation, le Qatar a aussitôt rappelé son ambassadeur au Caire.
M. Obama a également souligné la «profonde inquiétude» des deux pays concernant la situation en Syrie, à l’occasion de la première visite officielle à la Maison Blanche de cheikh Tamim, qui a accédé au trône en juin 2013.
«Nous continuerons à soutenir l’opposition modérée et continuons à penser qu’il ne sera pas possible de pleinement stabiliser ce pays tant que M. Assad, qui a perdu toute légitimité, n’a pas quitté le pouvoir», a poursuivi le président américain.
«Comment y arriver ? C’est un défi extraordinaire, sur lequel nous avons échangé des idées», a-t-il ajouté, précisant avoir évoqué également la situation en Libye ou encore au Yémen.
«Forte relation»
Lors de brèves remarques, l’émir du Qatar, qui s’exprimait en anglais, a de son côté insisté sur «la forte relation» entre son pays et les Etats-Unis, en particulier dans le domaine militaire.
Le Qatar accueille une importante base militaire américaine. Washington a loué le rôle de Doha pour un apaisement au Yémen où une milice chiite s’est emparée du pouvoir en janvier.
(afp)
