
Ces appareils ont été repérés par des témoins et des policiers entre 23h00 et 02h00 aux abords de la place de la Concorde, des Invalides et le long de la Seine, à proximité de laquelle se trouve l’ambassade américaine.
Ces petits engins radiocommandés ont également été observés vers la Tour Eiffel et au niveau de plusieurs portes de Paris, notamment celles de Saint-Cloud (sud-ouest) et Clignancourt (nord), selon cette source.
Ces zones de survol correspondent globalement à celles observées la nuit précédente, quand cinq drones avaient déjà été aperçus.
La justice a ouvert mardi une enquête pour «vol par aéronef en zone interdite».
Ces vols surviennent alors que la capitale française est quadrillée par de très nombreuses forces de l’ordre en raison du plan Vigipirate mis en place depuis les attaques meurtrières début janvier contre l’hebdomadaire satirique «Charlie Hebdo» et un magasin casher.
Interrogations
Repérage, jeu ou effet de mode, les enquêteurs s’interrogent sur les raisons de ces survols répétés.
Il y a un peu plus d’un mois, le 20 janvier, l’Elysée, siège de la présidence française, avait déjà été survolé par un drone.
Une vingtaine de vols de ces engins, dont les responsables n’ont pas été identifiés, ont également été observés depuis octobre en France, aux abords de sites nucléaires du pays.
Le président du fabricant de drones domestiques Parrot, Henry Seydoux, a déclaré qu’il ne fallait pas céder à la panique, mercredi sur Europe 1. Selon lui, les drones n’ont jamais été utilisés par des terroristes jusqu’à présent. Ils sont par contre très présents dans d’autres métiers, comme l’agriculture.
(ats)