
La commission électorale de cette ex-république soviétique d’Asie centrale a déclaré le vote valide à 10H00 GMT, après que près de 75% des 4,3 millions d’électeurs s’étaient rendus aux urnes.
Les résultats de ces élections, où sont en lice huit partis politiques et 285 candidats, sont attendus lundi.
Le président tadjik Emomalii Rahmon, à la tête de la principale force politique de son pays, le Parti démocratique populaire du Tadjikistan (PDPT), qui dispose de 55 des 63 sièges au Parlement, a déposé son bulletin dans l’urne tôt dimanche sans faire de déclarations aux médias.
Les autorités tadjikes avaient auparavant exigé des opérateurs téléphoniques de bloquer l’envoi de SMS pendant le déroulement des élections pour des raisons de «sécurité nationale».
«Aucun espoir» d’un vote transparent
Mouhiddine Kabiri, le chef du plus grand parti de l’opposition, le Parti de la renaissance islamique du Tadjikistan (IRPT), a dénoncé une «pression totale» exercée sur ses candidats, dont plus de la moitié ne sont pas parvenus à s’enregistrer pour le scrutin.
Rahmatillo Zoirov, le chef du Parti social-démocrate du Tadjikistan, non représenté au Parlement, a de son côté affirmé que les gens n’avaient «aucun espoir» d’un vote transparent.
Aucune élection au Tadjikistan n’a jamais été reconnue libre et juste par les observateurs internationaux. Le président Emomalii Rahmon a prolongé en 2013 les deux décennies qu’il avait déjà passées au pouvoir en remportant un scrutin présidentiel que l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) a qualifié d’«élection sans réel choix».
(afp)