[Photos] Protection des droits humains, les femmes de Goudiry marchent pour leurs progénitures.

 

La journée internationale des femmes a été mis à profit par les femme de Goudiry, sous la houlette du comite de lutte contre les violences faites aux femmes CLVFF, pour battre le macadam pour solliciter un monde digne des enfants .Le maire Thiedel Diallo qui les a reçues, après le commandant de la brigade de gendarmerie et le préfet, a souligné les efforts de l’état pour l’épanouissement des femmes et des enfants avant  d’annoncer le centre de formation technique qui sera construit pour la professionnalisation de leur progénitures.

Goudiry, au cœur du Boundou, a  vécu au cours des diverses manifestations, une marche et une mobilisation sociale. La journée du 8 mars oblige. Pendant toute la journée, les femmes venues de tous les villages du département ont brandi des pancartes et autres banderoles qui laissaient transparaitre la démarche et la volonté du  Comité de Lutte contre les Violences Faites aux Femmes (CLVF) consistant à s’engager dans la protection des enfants. Aussi une vie de tolérance pour la femme, flamme de la vie, est vivement implorée. Assa Sidibé, la présidente du  CLVF de se dresser contre les violences faites aux jeunes filles dans les collèges de proximité et lycées par les enseignant(e)s, les parents. Elle a mis en relief les mariages précoces, l’excision, les harcèlements qui ont toujours droit de citer dans cette contrée du Boundou.   C’est pourquoi, elle a insisté pour une bonne promotion et une meilleure protection des droits humains en général, et ceux des femmes et des enfants en particulier. La préoccupation partagée reste le relèvement du plateau technique du centre de santé de Goudiry afin de mettre fin aux calvaires des populations des terroirs enclavés. Dans ce cadre il est vivement demandé  l’affectation d’un pédiatre pour atténuer la forte  mortalité infanto juvénile.

 Ici à Goudiry, les femmes qui ont salué l’avènement de la couverture maladie universelle, ont demandé sa vulgarisation. Pour Assa Sidibé, il est aussi opportun de mettre les enfants dans les conditions normales de travail avec un accent particulier sur la construction de salles de classes afin de résorber les abris provisoires et de moderniser l’environnement scolaire avec des clôtures et des toilettes. Selon elle, il urge de ramener la scolarisation des filles à sa juste valeur afin de mettre fin aux déperditions les concernant. Autre problème soulevé par les femmes de Goudiry, le coût de l’eau qui est élevé dans les villages et agglomérations. L’autre doléance soulevée est relative à la mise en place de structures de formation pour la promotion des femmes et de l’entreprenariat féminin. Doléance qui a trouvé un écho favorable auprès de l’adjoint au préfet, Mamadou BA et du maire Thiedel Diallo. Un terrain est déjà octroyé, sur la demande du ministre, pour  l’installation d’un centre de formation professionnelle.

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Pape Demba SIDIBE