
Un Américain, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a été évacué de Sierra Leone par un charter privé et «hospitalisé au NIH Clinical Center à 04H44 (08H44 GMT)», a précisé vendredi l’Institut américain de la Santé (NIH). «L’état du patient, un travailleur médical, est en cours d’évaluation. Aucun détail supplémentaire ne sera donné pour le moment», selon les termes du communiqué.
Plus de 2000 morts vont recevoir des obsèques
Soir après soir, le ciel virait à l’orange au-dessus de Boys Town, au Liberia, quand le crématorium incinérant les morts d’Ebola entrait en action. Ce rituel désormais révolu, les proches d’environ 2000 victimes ont récupéré leurs cendres pour leur offrir des funérailles et une sépulture. Le site a fermé en janvier, en raison de la chute du nombre de décès dus au virus, mais Anita Zoegai, une résidente, a encore aux narines l’«odeur insupportable» des corps en train de brûler et des cendres âcres qui s’en échappaient, dans cette ville située à environ 35 km de Monrovia, la capitale.
Le NIH Clinical Center, situé à Bethesda (Maryland) dans la banlieue de la capitale fédérale, dispose «d’équipements d’isolation de haut niveau et possède une équipe de spécialistes des maladies infectieuses et des soins intensifs», précise le communiqué de l’hôpital.
10’000 personnes mortes à travers le monde
L’infirmière américaine Nina Pham, qui avait été infectée par le virus quand elle s’occupait d’un patient Libérien, Thomas Eric Duncan dans un hôpital du Texas, avait été prise en charge par le même NIH Clinical Center. Elle avait été déclarée guérie le 24 octobre alors que M. Duncan, lui, est décédé.
L’Organisation mondiale de la santé a annoncé jeudi que 10’000 personnes infectées par le virus Ebola sont mortes à travers le monde. Le virus a surtout fait des victimes en Afrique de l’Ouest, en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria, depuis fin 2013.
(afp)