
Le plasticien de 68 ans est menacé de mort pour avoir caricaturé le prophète Mahomet avec un corps de chien en 2007. Il vit dans un lieu tenu secret depuis qu’un Danois d’origine palestinienne a tiré des coups de feu pendant un débat dont il était la tête d’affiche, le 14 février.
Lars Vilks a déclaré ne pas se voir en militant mais en «symbole». «On dit de moi: il combat pour la liberté d’expression, il ne cède pas. Mais la réalité est véritablement tout autre: je suis le plus passif de tous», a-t-il dit, selon des propos rapportés par l’agence danoise Ritzau. «Maintenant j’ai hérité de ce rôle, être un symbole de la liberté d’expression», a-t-il ajouté.
L’association qui a décerné le prix est controversée au Danemark car elle est marquée très à droite, et accusée d’islamophobie par certains. Elle avait déjà récompensé un autre caricaturiste de Mahomet, le Danois Kurt Westergaard, et le journaliste Flemming Rose, qui l’avait publié en 2005 dans le quotidien Jyllands-Posten, déclenchant des manifestations de colère dans le monde musulman.
(ats)