Les services de renseignements ont expliqué dans un communiqué que l’opération, menée en coordination avec les forces de sécurité et le pouvoir judiciaire, avait permis «le démantèlement de cellules terroristes» faisant partie du groupe Etat islamique (EI). Les 31 personnes «ont avoué avoir commis 52 actes terroristes à Bagdad en 2014 et début 2015», ont-ils affirmé.
«De grandes quantités d’armes, des ceintures (explosives), des silencieux, des voitures et des motos piégées, des communiqués et des vidéos de leurs lâches opérations» ont été saisis, ont ajouté les services de renseignements.
Ils n’ont pas précisé quand ces interpellations avaient eu lieu, mais un porte-parole a laissé entendre qu’elles avaient été menées le mois dernier. «Le démantèlement de ce réseau est la raison de la baisse des attaques à Bagdad ces trois dernières semaines», a déclaré à l’AFP Fahim al-Atraqchi.
En octobre, les forces pro-gouvernementales et leurs alliés ont repoussé les jihadistes de l’EI hors du secteur de Jourf al-Sakhr, situé à seulement 50 km au sud de Bagdad. Et au début de cette année, elles ont aussi repris la totalité de la province de Diyala, au nord-est de Bagdad. Le couvre-feu en vigueur depuis des années dans la capitale a été levé en février.
(afp)
