Israël: Incertitude totale au terme d’élections à couteaux tirés

 

C’est un coude-à-coude entre les deux grands blocs qui se dégageait des sondages sortie des urnes, mardi soir. Impossible de savoir quel parti dominera le Parlement, d’où sortira le nouveau gouvernement.

Premier ministre depuis 2009, Benjamin Netanyahu, aurait échappé à la déculottée que lui promettaient les enquêtes d’opinion. Il pourrait garder 27 ou 28 sièges. Dans la journée, le chef du Likoud avait bravé les règles électorales pour s’adresser aux citoyens: «Nous sommes engagés dans une bataille cruciale», avait-il déclaré, avant de s’alarmer du taux de participation élevé dans la minorité arabe (lire encadré). Netanyahu a durci son discours dans les dernières semaines, allant jusqu’à enterrer l’idée d’un Etat palestinien.

L’Union sioniste (centre gauche) a, quant à elle, concentré sa campagne sur les inégalités sociales galopantes dans le pays. Il obtiendrait également 27 ou 28 postes de députés.

Une mosaïque de petits partis (religieux, laïques, centristes ou ultranationalistes) joueront le rôle d’arbitres dans les négociations qui s’ouvrent en vue de la formation d’une coalition. La tâche s’annonce ardue.

(arg/afp)