
Les instances de la mutuelle générale des enseignants du département de Tambacounda ont été renouvelées ce lundi 30 mars à la salle du conseil départemental. C’est une mission dirigée par Koumbouna Biagui, le vice président de la Mutuelle Générale des Enseignants du Sénégal (MGES) qui a supervisé les opérations dans les régions de Tambacounda et de Kédougou.
Après Koumpentoum et Goudiry, c’est Tambacounda qui boucle le processus de renouvellement des instances de la MGES, du moins, si l’on en croit Mr Biagui. Des débats très riches et des interventions pertinentes posées par les membres adhérents ont marqué l’assemblée de Tambacounda où l’essentiel des questions tournaient au tour de la prise en charge médicale et de qualité des membres. « Il s’agit d’œuvrer pour une même cause, c’est-à-dire comment améliorer le vécu quotidien des enseignants », a-t-il clamé. Les efforts cyclopéens fournis par l’instance exécutive locale de la NGES, ont fait qu’au-delà du tiers sortant, la même équipe est pratiquement restée au gouvernail. Et ce bureau exécutif du Conseil d’Administration se compose comme suit : Moussa Ndiaye, président départemental, Rama Kane Diallo trésorière et Aboubacar Taméga secrétaire administratif. Aussi, l’accent a été mis sur les organes de la mutuelle. Organes liés au contrôle car le comité de contrôle (Comité de surveillance), doit jouer sa partition pour le contrôle de l’égalité, la conformité par rapport aux procédures administratives et financières. Et à ce titre, 3 membres sont élus, Mamadou Sow, Khadim Gueye et Fatoumata Cissokho. L’assemblée a aussi agité la question de la prise en charge des ordonnances liées aux pharmacies, celle des médicaments à 100% liée à l’hospitalisation et 50% pour les soins externes. En effet les participants ont réitéré leur souhait de voir la prise en charge mettre l’accent sur la qualité. Il faut donc intégrer les cabines pour l’accouchement des femmes surtout celles qui subissent des césariennes. Prendre l’ensemble des médicaments pour les cas d’hospitalisation. « Il faut faire en sorte que cette structure soit une vitrine qui puisse toujours satisfaire les préoccupations majeures des enseignants », indique Mr Biagui. Le problème de maillage dans le Koussanar a occupé une grande partie des débats. Car il a été question d’intégrer l’ensemble du département, d’où l’urgence de signer une convention avec une pharmacie de Koussanar et aussi avec le poste de santé de cette localité. « Elargir la gamme de prestation de la mutuelle pour avoir une couverture médicale efficiente et répondre à une doléance majeure du Chef de l’Etat liée à la Couverture Maladie Universelle(CMU), doit être le seul combat de la MGES. « Nous nous engageons à accompagner la politique définie par le Président de la République Macky Sall dans l’exécution des ses objectifs », souligne avec force Mr Biagui. Quant au nouveau patron, Moussa Ndiaye, après plus de 10 à la tête de la structure, « j’inscris le nouveau mandat sous le signe de la résolution des préoccupations majeures des membres sur la prise en charge sanitaire que nous devons améliorer tout en impulsant un développement au niveau de la mutuelle. Il s’agit de revisiter les conventions avec l’hôpital régional, car les plaintes sont nombreuses. Les tickets modérateurs imposés seront revus car nous devons être traités au même pied d’égalité que les autres mutuelles de santé ». C’est un Moussa Ndiaye qui s’engage ainsi à multiplier les conventions avec les autres pharmacies en plus des deux avec lesquelles nous travaillons. Et quand elles sont toutes de garde, cela pose des désagréments énormes. Au delà des trois membres du bureau exécutif, Aliou Niakhasso, Sandiang Dembélé, Idrissa Traoré et Mouhamadou Moustapha Danfakha sont aussi membres du Conseil d’Administration.
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Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/