
Au moins un hélicoptère et une ambulance se tiennent prêts à l’aéroport de Ouarzazate (sud) pour évacuer les deux spéléologues espagnols en vie et le corps du troisième décédé, a constaté un photographe de l’AFP.
Un hélicoptère à d’ores et déjà largué de l’aide aux survivants, a-t-il précisé.
Signalée mardi par six autres membres de leur groupe, inquiets de ne pas les retrouver à leur point de rendez-vous à Ouarzazate, la disparition de Jose Antonio Martinez et Juan Bolivar, tous les deux policiers et de Gustavo Virues, un avocat, a soulevé l’inquiétude.
Les deux survivants ont «reçu sur place les premiers soins médicaux et seront évacuées vers un établissement hospitalier», avaient indiqué les autorités marocaines, citées par l’agence MAP, sans donner de précisions sur la nature des soins et la logistique de l’évacuation.
Le «troisième spéléologue est malheureusement décédé», avaient ajouté ces sources.
Sans guide
Le décès de Gustavo Virues a été confirmé dimanche par les autorités espagnoles. «Mes plus sincères condoléances à la famille et aux compagnons de Gustavo Virues», a écrit le ministre de l’Intérieur espagnol, Jorge Fernandez Dias, dans un tweet sur le compte officiel de son ministère.
Les autorités locales avaient expliqué que les trois hommes, qui n’étaient «pas accompagnés d’un guide professionnel», étaient «tombés d’une falaise haute de plusieurs centaines de mètres».
Des unités de secours espagnoles sont par ailleurs «attendues dimanche après-midi à Ouarzazate», selon l’agence MAP, et «vont se joindre aux équipes marocaines pour prendre part aux opérations de dégagement», poursuit la même source. Des médias à Madrid avaient annoncé samedi l’envoi de sept policiers espagnols spécialisés dans ce type d’opération de secours.
Très escarpé, le Haut-Atlas, dont les sommets flirtent avec les 4000 mètres, est bien connu des randonneurs, et le Maroc est une destination prisée des Espagnols, en particulier durant la période des vacances de Pâques.
(afp)