
Le Ministère de la défense du Yémen, tenu par les rebelles, a affirmé mardi qu’au moins deux élèves ont été tués lors de raids aériens menés par la coalition formée par l’Arabie saoudite et visant une base militaire aux mains des miliciens chiites houthis.
Un premier avion du CICR est arrivé à Sanaa
Un premier avion transportant du personnel médical du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est arrivé à Sanaa, la capitale du Yémen. Le directeur des opérations de l’organisation, Dominik Stillhart, l’a annoncé dans un twitt.
Cet avion a atterri lundi avec à son bord du personnel médical, a précisé une porte-parole du CICR, Sitara Jabeen, alors que la situation humanitaire du pays est jugée alarmante après près de deux semaines de combats entre rebelles chiites et partisans du président soutenu par l’Arabie saoudite.
Les Nations Unies ont déclaré mardi que 549 personnes avaient été tuées et plus de 1700 autres blessées en deux semaines de combats, jusqu’à la date du 3 avril. Ce bilan comprend au moins 217 morts civils et 516 blessés civils, dont bon nombre tombés lors des attentats suicides contre deux mosquées de Sanaa, qui ont fait 137 morts le 20 mars.
Cinq bombes
Au moins 74 enfants ont été tués depuis le début des frappes aériennes de la coalition arabe, le 26 mars, a dit le porte-parole de l’Unicef, Christophe Boulierac.
Cinq bombes, qui visaient probablement des postes de défense antiaérienne et les quartiers des soldats, se sont abattues mardi sur une caserne de la Garde républicaine située près de Ibb, 160 km au sud de Sanaa, a-t-on précisé de sources militaires.
Le commandant de la base a été blessé, dit-on de mêmes sources. Massirah, la chaîne de télévision des Houthis, fait quant à elle état de trois morts parmi les élèves de l’école voisine.
(ats)