
Cette puissante explosion, audible dans tous les quartiers de la ville, n’a pas fait de victimes. Elle a endommagé une stèle et a fait déclencher l’alarme des voitures garées à proximité. Des vitres de l’Université de médecine située en face ont été soufflées.
«L’explosion a été classée comme acte terroriste», a indiqué à la presse une porte-parole du procureur régional, Vita Doubovik. Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé mardi avoir interpellé une citoyenne russe «soupçonnée de l’organisation d’explosions y compris celle de la stèle».
Lors d’une perquisition à son domicile, les enquêteurs ont trouvé «des engins explosifs artisanaux, des équipements militaires et des symboles anti-ukrainiens», selon les services de sécurité.
Zone frontalière
Une autre explosion lundi soir a endommagé les rails d’un chemin de fer dans la région de Kharkiv, sans faire de victimes, selon la police.
Kharkiv, grande ville industrielle et culturelle de 1,4 million d’habitants, est le chef-lieu d’une région frontalière des zones séparatistes prorusses de Donetsk et de Lougansk, en proie depuis un an à un conflit armé.
(ats)