Depuis ce jeudi matin, la ville de Tamba vibre au rythme de la semaine des arts, des lettres et de la culture. C’est un festival qui vise à revaloriser les us et coutumes de cette ville orientale aux traditions plurielles. Bambaras et Peuls côtoient les ethnies minoritaires que sont les Bassaris, les Djallonkés…
Les activités ont démarré avec un colloque animé par l’éminent Professeur Abdoul Aziz Tandiang, par ailleurs directeur de l’Agence Régionale de Développement( ARD) de Tamba.
Il a traité devant ses auditeurs le thème : « la culture est au début et à la fin du développement, s’enraciner profondément pour mieux s’ouvrir au monde ». C’était dans la grande salle de délibération du conseil Départemental que cela s’est tenu sous les yeux d’un public venu de partout.
Entre deux discours les artistes en herbe du collège Thierno Souleymane Agne ont gratifié le public d’une déclamation de poèmes, une déclamation qui a fait vibrer la salle. D’autres artistes sont aussi montés sur scène pour montrer leurs talents. Le groupe « Bouré sans loi », armé de flutes, de coras et de percussions ne pouvait passer inaperçu.
Cette première journée riche en sons présage une semaine époustouflante entre arts et cultures divers.
C’est pour le conseil départemental, principal organisateur, une manière de rappeler au monde, que Tambacounda n’est pas cette contrée souvent caricaturée à tord de bled aux confins du Sénégal avec une chaleur d’enfer. C’est surtout une ville aux fortes potentialités touristiques avec une richesse culturelle non encore égalée dans ce pays.
C’est pourquoi le Président du Conseil n’a pas lésiné sur les moyens pour l’organisation de ce festival qui va durer six jours. Il a ainsi débloqué vingt six millions ( 26 000 000) de francs CFA auxquels s’ajoutent cinq millions dont quatre de l’Etat du Sénégal et le million restant est la participation personnelle du ministre de la justice Me Sidiki Kaba
Mouhamadou Sow / dakar-echo.com /
