
Les médias russes et iraniens avaient laissé entendre en janvier dernier que la Russie pourrait finalement livrer ces missiles à Téhéran, honorant un contrat qu’elle avait annulé en 2010 à la suite de pressions occidentales et de la mise en place de sanctions par les Nations unies dans le cadre du contentieux nucléaire iranien.
L’Iran et les grandes puissances du P5 1, dont la Russie, sont parvenus le 2 avril dernier à Lausanne à un accord intérimaire visant à limiter les capacités nucléaires de la République islamique en échange d’un allègement des sanctions qui frappent Téhéran.
Sur ce dossier du nucléaire iranien, des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) vont avoir mercredi à Téhéran des discussions techniques sur une possible dimension militaire du programme de l’Iran dans le passé, a annoncé lundi l’autorité nucléaire de l’ONU. Il s’agit du premier rendez-vous de ce type depuis la conclusion de l’accord du 2 avril à Lausanne.
L’AIEA demande depuis 2011 à Téhéran de répondre à des allégations précises selon lesquelles l’Iran a réalisé des recherches et des travaux concrets, avant 2003, pour se doter de la bombe atomique.
L’Iran, qui a toujours nié chercher à fabriquer des armes nucléaires, n’a jusqu’ici répondu que sur un nombre limité de ces points. Téhéran conteste la véracité des documents sur lesquels s’appuie l’AIEA.
(ats)