Nucléaire iranien: Un accord seulement si les sanctions sont levées

 

«S’il n’est pas mis fin aux sanctions, il n’y aura pas d’accord», a déclaré Hassan Rohani lors d’un discours dans la ville de Rasht, dans le nord de l’Iran et retransmis à la télévision. «La fin de ces négociations et un accord signé doivent contenir une déclaration d’annulation des sanctions qui oppressent le grand pays qu’est l’Iran.»

Le président iranien a également estimé que l’examen par le Congrès des Etats-Unis d’un accord nucléaire avec l’Iran était une question de politique intérieure. «Nous sommes en discussion avec les grandes puissances et pas avec le Congrès», a-t-il dit.

L’Iran, a-t-il ajouté, veut mettre fin à son isolement en ayant recours à des «interactions constructives avec le monde et pas à la confrontation.»

Même son de cloche de Zarif

La déclaration de M. Rohani sur la levée des sanctions trouve un écho dans des entretiens accordés par le le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif dans les colonnes de quatre quotidiens espagnols.

«Nous avons toujours été un peuple pacifique et on peut nous demander de signer un accord, dont nous sommes proches, mais pas que nous renoncions à notre dignité. Si nous nous mettons d’accord, l’Iran prendra des mesures le jour-même. L’autre partie devra faire de même», a-t-il dit selon «ABC».

«Cela peut prendre quelques semaines pour permettre aux deux parties de préparer la mise en oeuvre de l’accord, mais les sanctions seront levées le jour où l’accord sera contresigné par le Conseil de sécurité», a-t-il encore détaillé selon «El Pais», estimant que son gouvernement pourra surmonter les difficultés en interne, si on laisse de côté «la pression».

(ats)