
«Notre travail actuel est de récupérer les débris de l’avion. Il a été entamé jeudi (9 avril) et, jusqu’à mardi après-midi, nous avons enlevé environ 80% des débris, soit près de 35 tonnes», a expliqué, au cours d’une conférence de presse à Digne-les-Bains, Carsten Hernig, chargé de ces opérations à la Lufthansa, maison mère de Germanwings.
Cent-cinquante personnes sont mortes dans la chute de l’A320 de Germanwings qui reliait Barcelone à Düsseldorf et qui a été, selon les éléments de l’enquête révélés par les autorités, précipité au sol par son copilote allemand, Andreas Lubitz. «La prochaine étape sera la dépollution environnementale», a poursuivi mercredi M. Hernig.
Les débris récupérés, dont la taille varie de quelques centimètres à plusieurs mètres carrés et qui sont répartis sur une zone d’environ 1,5 hectare, sont évacués en hélicoptère et placés dans des conteneurs avant d’être acheminés par la route jusqu’à un hangar à Seyne-les-Alpes, un des deux villages les plus proches des lieux de la tragédie, où ils sont placés sous scellés.
Cette phase de récupération des débris, pour laquelle une soixantaine de personnes travaillent quotidiennement -sans compter les gendarmes présents sur place- selon la Lufthansa, devrait être achevée d’ici à dix-huit jours ouvrables, a précisé la compagnie allemande.
Evoquant l’avenir du site, M. Hernig a souligné qu’aucune décision n’avait encore été prise: «Notre intérêt commun est de créer un lieu de mémoire et de respect pour les victimes et leurs familles», a-t-il dit.
(afp)