
A l’instar des autres départements du Sénégal, l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de Bakel se prépare pour l’organisation du premier diplôme des élèves de l’élémentaire : le CFEE. Dans la majeure partie des écoles, les cours sont terminés. Seules certaines classes de CM2 continuent de réviser avant le jour J prévu le mercredi 1e Juillet 2015. Les centres d’examen, aux nombres de 21, éparpillés à travers le vaste département, ont déjà choisi leurs salles, numéroté les tables et transformé l’environnement immédiat de l’école pour un meilleur accueil des candidats et des examinateurs. Cette année, il y aura 2710 candidats dont 1374 filles. Trois cent trente cinq (335) enseignants sont convoqués pour les besoins de cette importante évaluation certificative qui se déroulera en deux jours : le mercredi 1er et le jeudi 02 Juillet 2015, deux jours pleins comme un œuf pour des enfants qui n’avaient pas l’habitude de travailler sur ce rythme. Ainsi pour le premier jour, le matin, les candidats se pencheront sur « la langue et la communication » en deux temps avec, d’abord la compréhension et la maîtrise des ressources avant l’évaluation des compétences en production d’écrits. Cette partie du jour s’achèvera avec l’éducation artistique. Qu’il pleuve ou qu’il vente comme aujourd’hui lundi 29 Juin 2015 ou que le thermomètre affiche les 45 degrés, à partir de 15h il faut reprendre avec « la découverte du monde » en maîtrise des ressources puis en évaluation des compétences. Pour le deuxième jour, la matinée s’ouvre avec les mathématiques en ressources puis en compétences pour se terminer avec l’épreuve facultative qu’est l’Arabe dans la majorité de nos écoles. Dans l’après-midi, la rigueur du climat n’empêchera pas la poursuite des épreuves avec « le développement durable » en ressources puis en compétences.
En nota bene, il est marqué : l’activité d’éducation physique et sportive est obligatoire et est notée sur 10 points sans toutefois préciser comme avec les autres disciplines à quel moment elle doit se dérouler. Une certaine fébrilité se remarque dans la ville, surtout du côté de l’IEF. Les épreuves, arrivées de Tambacounda le vendredi des soins du chargé du Bureau des Examens et Concours sont confidentiellement gardées en lieu sûr avant leur acheminement vers les différents centres. Les candidats rencontrés çà et là se disent sereins même si chez certains l’anxiété se lit sur leur visage.
Rédaction de Idrissa Diarra / radio-jiida /