Finale zone 2/A : le président Pape Ousseynou Diallo met les petits plats dans les grands.

Le moins que l’on puise dire est que le président de la zone 2/A a fait bien mieux que l’Oncav lors de sa finale nationale jouée l’année dernière sur la même pelouse. Il y a eu du monde ce samedi au stade régional, du beau monde et une ambiance digne du carnaval de Rio.

Il y avait même le mythique « kankourang » à la finale de la zone 2/A. Le parrain, Me Sidiki Kaba a fortement mobilisé ses frères de parti ou ses camarades de coalition, les représentants du maire Mame Balla Lô dont le parrain s’est vivement félicité de la présence, ceux du directeur général de l’Adl Malal Camara, du conseiller spécial du président de la république Mamadou Oumar Sall, du président du conseil départemental de Tambacounda, Alassane Sina Cissokho, le directeur général de l’APDA Ibra Ndiaye himself était aussi de la partie, tout comme le Dr Salif Samba Diallo, Pape Banda Dièye , Mme Guéguen, la conseillère départementale Coumba Marakha, son collègue Bilaly Bâ, l’inspecteur Marico.

Là où Pape Ousseynou Diallo s’est surtout illustré en termes de mobilisation, c’est de réussir le pari de regrouper plusieurs chefs de services administratifs. Les régionaux de la jeunesse et des sports, quoi de plus naturel mais, l’on a surtout remarqué la présence de l’Inspecteur de l’Education et de la Formation qui a eu le temps de sortir de la spirale des rentrées des classes, ne serait-ce que le temps d’un après midi. Le commissaire urbain, lui s’est fait discret en allant se glisser parmi ses hommes. Le colonel Papa Alassane Ndiour, inspecteur régional des Eaux et Forêts bref, tous ces administratifs avaient à leur tête le chef de l’exécutif régional. Cheikh Kane Niane était bien drapé dans un superbe boubou vert olive dont seuls nos voisins maliens ont le secret.

Le stade régional a aussi vibré au rythme de la musique principale des forces armées. Les supporters, merveilleusement habillés aux couleurs des équipes (Relais, Bernard, Gounass et Santo), ont aussi électrifié l’ambiance avec des sons de tambours des grands jours et des envolées lyriques suaves.

Les hôtesses étaient toutes aussi belles, il y avait à boire, Samba Gringue a assuré côté organisation, les limiers n’avaient de répit, les soldats du feu étaient tout le temps sur la brèche, les petits vendeurs se sont frottés les mains, Pape Ousseynou a gagné, avec lui, la jeunesse de sa zone, celle de Tambacounda car il n’y avait aucune violence, chapeau bas devant lui.

Boubacar Dembo TAMBA.