Potabilisation de l’eau à Kédougou : Un lot de 19 filtres offert aux populations

Pour la potabilisation de l’eau, l’Usaid, via son programme nutrition Usaid/Yaajeende, a mis à la disposition des populations de la région de Kédougou un lot de Lifestraw community. Il s’agit de filtre permettant d’accéder à une eau potable.

Dix-neuf instruments de potabilisation de l’eau dénommé Li­festraw community ont été gracieusement offerts aux po­pulations de la région de Ké­dougou par le programme américain de nutrition Usaid/­Yaa­jeende. Ce don entre dans le cadre du nouveau projet eau, hygiène, assainissement de la phase d’extension du programme, visant à réduire les maladies diarrhéiques et de la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes en âges de procréer et âgées entre 16 et 45 ans.

L’objectif recherché par la mise en place de ces instruments est de permettre aux enfants de moins de 5 ans et des femmes en âge de procréer d’accéder à la consommation d’eau potable, a expliqué le superviseur du programme nutrition à Yaajeende, Ndèye Coumba Sène Niang, lors d’un atelier de formation des bénéficiaires sur «l’utilisation et l’entretien» du Lifestraw community, qui selon elle n’est rien d’autre qu’un «filtre». A cet ef­fet, dira Mme Niang, le Life­straw contribuera fortement à «lutter contre les maladies diarrhéiques constatées chez les enfants d’une part et d’autres parts, les femmes enceintes» qui sont les deux principales cibles du projet.
Pour le dispatching du matériel, neuf Lifestraw community ont été remis aux cases des touts petits et dix aux agents prestataires de service (Aps) ou volontaires de nutrition communautaires (Vnc).

Le coordonnateur régional de la Case des touts petit et de la petite enfance à Kédougou, l’inspecteur Mamadou Thiam, n’a pas manqué de se féliciter de l’approche de Yaajeende visant à tout mettre en œuvre pour garantir à l’enfance tout un paquet pour son éducation, sa réussite et le développement de son potentiel.

Pour le coordonnateur de la Petite enfance, ce matériel arrive à point nommé. Car soutient-il, «autant nous avons besoin de pérenniser le lavage des mains, autant nous avons besoin de faire boire à nos enfants de l’eau potable». M. Thiam considère aussi que cette action s’inscrit en «droite ligne avec ce qu’ils font». Car, «au-delà de l’éducation, il y’au aussi le volet santé-nutrition qui nous intéresse», argue le coordonnateur régional de la Case des touts petit et de la petite enfance.

Dans un contexte où la potabilité de l’eau fait débat dans la région de Kédougou, Marie Diara, agent prestataire de service de Yaajeende à Kédougou estime que le «Lifestraw vient pour régler la question de la potabilisation de l’eau». Pour cette dernière, c’est «la solution pour diminuer le taux de maladies diarrhéiques chez les enfants et qui, entrainent souvent la malnutrition et la déshydratation». Toutefois, pour une meilleure appropriation de ces instruments par les populations, elle soutient qu’il faut «une bonne communication pour un changement de comportement».

msdiallo@lequotidien.sn