Lutte contre l’insécurité alimentaire : 34 milliards de FCfa à sept régions dont celle de Tambacounda.

Le Programme multinational de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et le Projet de résilience à l’insécurité alimentaire récurrent au Sénégal sont financés à hauteur de 34 milliards de FCfa. Ils vont intervenir dans 7 régions dont celle de Tambacounda. L’annonce a été faite, lors d’un Comité régional de développement (Crd).

Le gouverneur Cheikh Kane Niane qui a présidé la rencontre, a salué ces deux projets. Selon lui, ils constituent des opportunités réelles pour un développement durable et harmonieux des régions ciblées  comme Tambacounda. Sur le plan agricole, Cheikh Kane Niane a loué la démarche consistant à mettre à la disposition des agriculteurs des semences et des intrants et  à les assister tout le long du cycle de production et même après les  récoltes.

Pour Ibrahima Diallo, le président du Conseil départemental de Bakel dont trois localités (Mballou, Moudery et Gabou) ont été choisies pour abriter la phase test, l’Etat est en train de mettre l’accent sur le département de Bakel pour rattraper son retard de développement. Selon Younoussa Mballou, le directeur du Programme multinational de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel  placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, le financement de la Banque africaine de développement pour 19,5 milliards de FCfa permettra d’accroître, sur une base durable, la production agricole et halieutique. L’autre projet de développement de résilience à l’insécurité alimentaire récurrente au Sénégal financé par la Banque islamique de développement pour 14,5 milliards de FCfa vise les populations vulnérables, en les aidant à améliorer leurs moyens d’existence par l’augmentation de leurs capacités de production, a expliqué son coordinateur Cheikh Omar Ndiaye.
Ces deux projets permettront aux communautés bénéficiaires de développer des stratégies d’adaptation aux changements climatiques par une meilleure gestion des crises alimentaires dans les régions de Fatick, Matam, Saint-Louis, Tambacounda, Kolda, Kédougou et Ziguinchor. Ils misent sur le développement des filières végétales, forestières et pastorales pour sortir les populations des collectivités locales bénéficiaires des affres de la misère.

Pape Demba SIDIBE / lesoleil.sn /