[RENCONTRE] Ibrahima Ndiaye, président de ROSI-France, « la diaspora doit soutenir la transformation des produits locaux pour lutter contre la pauvreté»

Le jeune tambacoundois Ibrahima Ndiaye, président de ROSI (Réseau des Organisations de Solidarité Internationale) France, en séjour dans sa région, s’est rendu à la foire de l’agriculture organisée par la Caritas diocésaine de Tambacounda. Sur place, M. Ndiaye a été séduit par les expositions trouvées sur les étales qui sont des produits bien de chez nous. A l’en croire, ce sont de très bons produits locaux qui font d’ailleurs la fierté de notre terroir, de notre région. Il dit même avoir rencontré une exposante au salon de l’agriculture tenu en France.

Une manière de dire que le président de ROSI-France, Ibrahima Ndiaye, est bien accroché par les produits locaux transformés par nos braves femmes. Il soutient qu’une telle initiative doit être encouragée par tous car c’est une voie sûre pour lutter efficacement contre la pauvreté qui constitue un frein au développement de la région de Tambacounda. Selon notre interlocuteur, « la diaspora doit soutenir la transformation des produits locaux pour lutter contre la pauvreté d’autant plus qu’il est plus que jamais important de vendre le label de nos produits locaux. Et ce qui est intéressant, ce sont des GIE (Groupements d’Intérêt Economique) de femmes bien organisées qui exposent. Alors il urge des les accompagner ».

M. Ndiaye de poursuivre en insistant sur le fait que cette initiative doit non seulement être soutenue par les autorités, les ministères mais aussi, par l’extérieur c’est-à-dire la diaspora pour permettre la promotion de la richesse au sein de nos communautés. Ce concours de tous pourrait aider les femmes de la région à monter des projets. Et à travers son réseau, Ibrahima Ndiaye entend lancer un appel à ses concitoyens pour aider ces femmes et jeunes de la région dans la lutte contre la pauvreté ou encore les aider dans la transformation de nos produits locaux, une façon à lui de participer de son terroir et de son pays. M. Ndiaye de croire dur comme fer que l’on ne doit pas attendre tout de notre Etat, mais on doit plutôt participer pleinement au développement du pays.

Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/