
La fête du travail a été mouvementée à Touba et plus précisément dans les locaux de Henan Chine; une entreprise chinoise spécialisée dans la construction de voiries et qui a installé son quartier général sur la route de Madyyana.
Dans l’établissement se passeraient les pires maltraitances qu’un travailleur puisse connaitre selon le porte-parole du jour. Mamadou Souaré, face à la presse, parlera de licenciements abusifs sans paiement de droits, d’épée de Damoclès qui pèseraient sur les ouvriers qui manifesteraient des velléités de création de syndicat, de non-paiement des heures supplémentaires, de salaires de misères dont le montant est laissé à la seule appréciation du boss chinois, de conditions exécrables de conditions de travail etc…
Les travailleurs dont le nombre est estimé à 150, pour ceux qui disposent de contrats, invitent les inspecteurs de travail de Diourbel à descendre sur les lieux pour se rendre compte qu’il s’agit d’une exploitation de l’homme par l’homme à Henan Chine.
Des accusations tempérées tout de même par le conseiller juridique de l’entreprise. Selon Baila Diagne, aucun contrat n’a été paraphé sans l’aval de l’inspection du travail de Diourbel. « Les termes des contrats respectent les normes édictés par le code du travail. Les travailleurs sont calibrés. Chacun ne reçoit que ce dont il a droit. Maintenant, pour les heures supplémentaires, tout travailleur qui apporte la preuve de ses prétentions sera remis dans ses droits».
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