
Le réseau des opérateurs économiques du Sénégal oriental et de la haute Casamance a fait face à la presse pour dénoncer la menace le report des élections de la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture. Ces opérateurs très remontés opposent un niet catégorique à toute décision de reporter encore ces joutes électorales.
A en croire Mamadou Boye Diallo, le président dudit réseau, le mandat de 5 ans des ex élus est arrivé à expiration depuis 2014. Et depuis lors, ils ont bénéficié de deux prolongations. Par conséquent, il n’est plus possible de prolonger ce mandat car cette chambre consulaire est totalement bloquée. Il ne s’y développe aucune activité digne de ce nom en faveur des opérateurs économiques de la région.
Une pilule difficile à avaler par les opérateurs qui ont fait tous les coins et recoins de la région pour obtenir l’accord des votants avec des achats de patentes à coups de plusieurs millions. A ce titre d’ailleurs, le niveau d’inscription dans la région a atteint un niveau jamais égalé. « Là où le nombre d’inscrits dépassait rarement 500, cette année la liste est à plus de 5000 votants », souligne Mr Diallo selon qui les opérateurs veulent être acteurs dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE). Mais pour atteindre cet objectif, les camarades de Boye Diallo exigent la tenue des élections, peu importe celui qui en sortira vainqueur.
Les opérateurs économiques membres du réseau du Sénégal Oriental et de la haute Casamance de lancer un appel pressent au président de la république pour le respect du calendrier électoral. Pour madame Awa Diaw, commerçante de son état, « il est inimaginable que ces élections soient de nouveau reportées car il est temps que les opérateurs se retrouvent dans les missions de la chambre consulaire ».
Les marabouts et autres guides religieux sont aussi interpellés par le réseau pour une issu heureuse et que les élections se tiennent à date échue, c’est-à-dire en novembre prochain. « Nous demandons aux guides religieux de s’impliqués et de jouer les bons offices comme se fut le cas avec les enseignants, pour que les élections se tiennent. Que le président n’accepte pas un recul démocratique, lui qui est contre l’injustice », fulmine le président Mamadou Boye Diallo. « Nous ne sommes pas du tout d’accord pour un quelconque report de ces élections car nous avons dépensé beaucoup d’argent et perdu beaucoup de temps », avertit la commerçante Awa Diaw avec un ton menaçant.
L’intime conviction de ces opérateurs est que ce statu quo ne milite guère en faveur du développement économique d’une région longtemps vouée aux gémonies
Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/