
L’Association Kédougou encadrement et orientation humain (Keoh) a tenu un atelier de mise à niveau le weekend dernier au profit de ses animateurs. L’activité s’inscrit dans le cadre de sa collaboration avec le laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (Lartes) dans le cadre du programme Jangandoo pour dénicher les goulots d’étrangement de la qualité des apprentissages dans la région.
L’Association Kédougou encadrement et orientation humain (Keoh) engage la traque contre les écueils, qui étreignent la qualité des enseignements/apprentissages dans la région de Kédougou. A cet effet, elle a tenu une session de formation le weekend dernier à l’endroit de 30 animateurs devant se rendre sur le terrain pour un travail de diagnostics auprès de 1078 ménages. Selon Dialiba Tandian, manager principal de ladite association, l’objectif de l’activité est d’«outiller» les relais pour leur permettre de poser les bonnes questions et de remonter la bonne information pour avoir une bonne situation «des facteurs qui bloquent» la qualité des apprentissages dans les écoles. A en croire, le manager de Keoh, les études se feront sur les trois items que sont la lecture, les mathématiques et la culture générale. Elles concernent les enfants âgés entre 9 et 16 ans à partir du niveau médian coïncidant avec la classe du Ce2.
En 2013, la région a enregistré un taux d’échec de 65% même si elle avait réalisé de bonnes performances les années qui ont suivi, a précisé Dialiba Tandian. Par contre, en 2014, une baisse de la qualité des enseignements/apprentissages a été notée, même si pour le moment on a du mal à expliquer cette contreperformance. L’Association Keoh travaille en collaboration avec le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (Lartes) dans le cadre du programme Jangandoo, qui est un baromètre d’évaluation de la qualité de l’éducation.
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