
Humanity First Sénégal est venu entrain de parcourir le pays pour appuyer en fournitures scolaires les Inspections de l’Education et de la Formation, les Inspection d’Académie ainsi que les enseignants pour qu’ils puissent mener à bien leur mission. Le choix de la région de Tambacounda semble ne pas être fortuit égard à sa situation de région « démunie ».
Selon l’honorable député Oumar Sané membre de l’Ong Humanity First Sénégal, ils ont senti la nécessité d’être présent à Tambacounda et de venir en aide pour accompagner, soutenir cette région afin qu’elle soit au même niveau d’égalité que les autres régions du pays. C’est ainsi que 200 cahiers de 100 pages, le même nombre pour les cahiers de 200 pages, des protèges, du matériel géométrique, des ardoises, des stylos etc. Un lot de fournitures scolaires estimé à plus d’1,5 million de francs CFA. Du matériel destiné aux enfants issus de familles démunies. Et la distribution se fera avec l’accompagnement du service départemental de l’action social. Et d’ailleurs cet Ong n’en est pas à son premier geste car l’IEF a été appuyée pour lutter contre la maladie hémorragique à virus Ebola.
Pour Amadou Dia, Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, la liste des élèves bénéficiaires sera fournie. Et le déplacement qu’effectue chaque année Humanity First Sénégal, montre à suffisance la détermination et l’engagement de cette structure à la protection et au soutien des enfants surtout des régions comme Tambacounda. Car au Sénégal 5 régions sont en retard de scolarisation, il s’agit de Matam, de Louga, de Tambacounda, de Kaffrine et celle de Diourbel. Et dans ces régions, il y a encore des enfants qui ne sont pas à l’école. Ou encore des enfants qui ont quitté le système.
Selon l’Inspecteur Dia, pour la région de Tambacounda, il urge de régler la question du personnel. Des classes peuvent être ouvertes, mais si l’on ‘a pas d’enseignants pour gérer ces classes, les enfants seront dans la rue. La seconde chose, si l’on veut que tous les enfants aillent à l’école et bénéficient des mêmes chances de réussite il faut un traitement particulier pour certains enfants. Les enfants issus de familles démunies doivent être aidé car leur demander de rester à l’école sans le minimum, c’est peine perdue. Le 3e problème pour l’IEF se trouve être les écoles le long de la frontière. Ces écoles sont pour la plus part en abris et donc les enfants traversent la frontière pour aller en Gambie voisine où les établissements ont des cantines et tout le confort pour de meilleurs apprentissages.
A l’en croire, si ces trois facteurs réunis, il est sûr de récupérer les enfants qui se trouvent dans la rue. Et d’ailleurs c’est une épine du pied qui vient ainsi d’être enlevée. Ces fournitures scolaires vont soulager les enfants et par ricoché leurs parents. Et donc le ministère malgré les efforts fournis, doit être accompagné par les partenaires au développement afin de contribuer à l’effort de l’éducation.







Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/