Santa Barbara nettoie ses plages et évalue les dégâts

 

 

Des dizaines de personnes se sont à nouveau afféré vendredi, pelles en main, pour enlever les plaques de pétroles sur les plages de Santa Barbara, trois jours après la marée noire.

La nappe d’hydrocarbures, contenue par des bouées, s’étend sur 10 kilomètres de côtes au large de la ville balnéaire californienne. Les plages de Refugio State Beach et d’El Capitan sont fermées jusqu’à nouvel ordre, alors qu’elles auraient dû être bondées de touristes pour ce week-end prolongé du Memorial Day aux Etats-Unis.

«La plage a bien meilleure allure qu’il y a quelques jours, mais il reste les rochers. Cela va être long. Il faudra des jours voire des semaines» pour revenir à la normale, a expliqué l’un des porte-parole des gardes-côtes américains.

Quelque 300 agents de nettoyage ont été mobilisés et de nouvelles équipes arrivent encore. Les bénévoles sont légion, mais avant de pouvoir intervenir, ils doivent recevoir un équipement et une brève formation. Les opérations de nettoyage visent également à pomper les nappes pétrolières ou huileuses qui se sont répandues dans la mer: environ 30’000 litres l’ont déjà été.

Polémique

Plains All American Pipeline, à l’origine du désastre, s’est retrouvé sous le feu des critiques jeudi quand les médias locaux ont affirmé que la société avait à son actif 175 incidents de fuite sur ses oléoducs, trois fois plus que la moyenne nationale.

L’un des responsables de l’entreprise a argumenté vendredi que sur ces 175 incidents recensés, «20 impliquaient moins d’un baril de pétrole» et de nombreux autres moins de cinq barils.

Les autorités surveillent quant à elles de près l’impact sur la riche faune de cette région peuplée de lions de mers, de pélicans, de dauphins et de baleines. Des homards, des pélicans et d’autres animaux, englués dans le pétrole, ont déjà été retrouvés morts sur les plages.

(ats/Newsnet)