Tambacounda : investitures sur les listes, Me Sidiki ressuscite son frère, investit son ami d’enfance et s’attire les foudres des jeunes de la coalition

Le BBY file droit vers une implosion. La cause ? les investitures sur les listes continuent de charrier une vague de contestation dans la capitale orientale. Depuis la confection, jusqu’à leur publication, la coalition présidentielle est restée très secouée par les contestations dont l’origine est imputée au néo-apériste, le ministre Sidiki Kaba, fulminent les jeunes.

Le garde des sceaux et néo-apériste, Me Sidiki Kaba est la proie des jeunes de la coalition qui lui en veulent à mort. Ces derniers l’accusent d’avoir fait dans le « clanisme et la discrimination », lors de la confection des listes. Selon Souleymane Dembélé qi portait leur parole, les populations du département ne se retrouvent pas dans les listes et pire encore, elles ont été falsifiées et reprises de bout en bout, regrettent les jeunes. « Il a sapé le travail fait par les différents responsables qui plusieurs jours durant, se retrouvaient pour harmoniser sur les positions ».

Gestion “clanique” des listes

« Nous sommes surpris, voire stupéfaits, de constater que Me Kaba a torpillé les listes. Pire, il a même enlevé certaines personnes en faveur des membres de sa famille », martèlent coléreux les jeunes. Il a investi dans une bonne position son frère de même père et de même mère qui depuis les années de grâce du parti socialiste, ne s’activait plus en politique. Pire, son ami d’enfance le sieur Mody Dahaba dont le militantisme n’est connu d’aucun responsable de l’Apr, a lui aussi été investi par Sidiki Kaba. Suffisant pour que Dembélé revienne à la charge et d’avertir que tous les ingrédients pour faire échouer la coalition sont réunis par Me Sidiki qui ne connait rien en politique. « Nous alertons et avertissons le président pour lui dire que demain, quand les carottes seront déjà cuites, que toute la responsabilité en soit imputée à son mandataire qui n’a pas été catholique dans sa démarche. Jules poursuivra que la jeunesse, contrairement aux directives du président, a été marginalisé  lors des investitures. En plus, une personne tirée de nulle part a été désignée comme la tête de liste (allusion faite à Mamadou Sall). Ce dernier, selon les jeunes, n’a pas encore à ce qu’ils sachent, démissionner du Pds pour pouvoir conduire une quelconque liste du BBY. Quelque que soit les querelles dans le parti, la tête de file devrait émaner du parti, se désole Jules et sa bande, bave à la bouche.

Pour charger leur cible, les jeunes demandent au président de démettre Sidiki Kaba de sa fonction de mandataire du parti car, il ne vote même pas à Tambacounda, fulminent les jeunes. C’est vraiment ahurissant de désigner un mandataire qui ne vote pas là où il est nommé, regrette jules. En plus, sa neutralité et son impartialité sont remises en cause car, faisant dans le clanisme et la discrimination. Il a choisi de parrainer son frère au détriment des militants et responsables de la première heure. « Nous ne voulons plus de lui, chantonnent les jeunes de toutes les sensibilités de la coalition BBY, qui ont tenu à répondre présent au point de presse. Et les jeunes, pour tirer le bouchon loin, menacent de descendre dans les rues, pour marcher contre l’injustice que leur a causée le ministre de la justice.

Réaction des partisans de Sidiki

Selon le sieur Sidy Diallo, responsable dans le parti et membre du cabinet du ministre, joint au téléphone, ces jeunes sont manipulés par le député Mame Balla Lô, à qui d’ailleurs le parti a tout donné, fulmine-t-il. Ceux qui devaient être investis, le sont sur les listes, avec la collaboration de tous les responsables. et l’essentiel aujourd’hui, c’est d’aller au travail pour le triomphe du parti. L’heure n’est plus aux querelles et au dénigrement, conclue le protégé du garde des sceaux.

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