
A Gourel Diadié, les populations interrogées sur la situation de leur quartier qui peinent à retrouver l’unité, indexent une seule et unique personne qui selon elles, hante la tranquillité et la cohésion du quartier. « Dieyel Sow est une véritable plaie béante dans le quartier », ont fulminé, amères, les « Gourélois », désappointés par le comportement de celle-ci, lors de l’installation du CDQ. L’année passée, le conseil de développement du quartier avait connu des problèmes lors de son installation, du fait de ses agissements. C’est le maire Oury Bâ, en son temps en exercice, qui avait fini par valider un bureau que cette dernière avait proposé et que les populations n’ont pas voté. La suite était prévisible, aucune activité n’a pu être réalisée ou même esquissée par l’équipe sortante, parce que les populations ne se sont pas senties impliquées et associées.
Ce dimanche 15 mars, l’histoire se répète encore et a failli virer en une scène de pugilat. La famille Sow, Dieyel et Omar Sow particulièrement, ont encore fait parler d’eux et perturbé la rencontre. Selon l’un des responsables de la commission, joint au téléphone, c’est effectivement les deux susnommés qui ont délibérément été les auteurs de ces désagréments. Se sentant minoritaires au fur et à mesure que les choses avançaient, ils auraient tout fait, comme à l’accoutumée, pour que la rencontre ne prospère pas, comme s’ils détenaient par devers eux le sort de tout le quartier, révulsant ! Pis, ils auraient tenté de s’en prendre à l’agent de la police préposé à la sécurité des membres de la commission. C’est d’ailleurs, ce qui a poussé les membres de la commission à plier bagages et à surseoir à la rencontre, en attendant de voir les conduites ou autres sanctions à prendre vis-à-vis des fautifs.
Depuis un certain temps, des Comité de Développement de Quartier (CDQ) sont entrain d’être renouvelés et installés, sans qu’aucun incident ne soit noté. Mais, il a fallu que le tour du quartier le plus pauvre et le plus mal loti arrive, pour que des problèmes soient enregistrés. D’ailleurs c’est toujours comme ça, c’est la même ou les mêmes personnes qui créent le problème et bloquent le fonctionnement de tout un quartier sans que des mesures ou autres sanctions ne soient prises. Cette fois-ci, le problème est allé loin car, outre les membres de la commission perturbés et secoués, la police en a aussi reçu sa dose car, un de ses éléments aurait été l’objet d’attaque et autres propos malveillants. Cette police qui veille scrupuleusement à nos biens et notre sécurité, mérite plus que ça. Et le commissaire doit se saisir de l’affaire pour la porter devant la justice qui prendra les sanctions qui siéent. « Nous en avons mal de toujours voir le quartier secoué et perturbé par les mêmes gens, tout le temps », scandaient les populations visiblement déboussolées et meurtries dans leur chair.
Abdoulaye FALL/www.tambacounda.info/