Tambacounda : Bakary Diakité, président du festival des ondes d’intégration sur la semaine des arts, des lettres et de la culture de Tambacounda, « c’était vraiment riche en couleurs ».

 

 

Le président du Festival des Ondes d’Intégration (FOI) qui était venu honorer de sa présence la semaine des arts, des lettres et de la culture organisée par le conseil départemental, a livré ses impressions à la fin des manifestations et autres activités. Selon cet enfant du « Gadiaga », c’était vraiment une grande réussite.

« Pour une première, c’était surtout riche en couleurs et en sons », soutient résolu cet expert dans le domaine culturel car ayant, depuis prés de dix ans, présidé aux destinées du festival international qu’organise Bakel. « J’avais fais une promesse au président Sina Cissokho que j’allais être présent, c’est la raison de ma venue à Tambacounda, en plus, je suis un passionné de la culture ». Mieux, poursuit Bakary Diakité, « je suis venu avec trois troupes pour apporter notre contribution à l’événement. La troupe de Gandé, des associations de Bakel et des délégations de Djagli en Mauritanie sont toutes venus jouer leur partition pour rendre la fête belle. Et c’est l’occasion pour moi, de remercier le président pour la réussite de sa manifestation. Il a tout mis en œuvre, pour que son événement de dimension internationale, vu la présence de délégations de pays étrangers, connaisse un succès éclatant. Il a compris que la culture est au début et à la fin de tout processus de développement comme l’affirmait le président poète en choisissant un thème plus qu’actuel. C’est un véritable vecteur d’union et de cohésion, la culture, en atteste les liens qu’elle a su créer entre les différents acteurs politiques de toute obédience confondue. Au niveau de la loge officielle du Stade, plusieurs sensibilités politico-religieuses y étaient, sans qu’aucune distinction ne puisse être décelée. Et il n’y a que la culture qui peut réussir un tel pari », se félicite Diakité. Suffisant d’ailleurs pour qu’il lance un appel à la tutelle, afin que celle- ci œuvre dans le sens d’accompagner et d’aider le secteur mais aussi la région. « A Bakel, depuis prés de dix ans, nous organisons le festival qui prend aujourd’hui une dimension internationale mais, l’appui de l’Etat tarde encore à se manifester non seulement en termes d’appui budgétaire, mais aussi en termes d’institutionnalisation. Il va falloir que le ministère pense à soutenir les activités culturelles développées dans la région, très riche sur le plan culturel », conclue le président du festival des ondes d’intégration .

Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /