L’association du personnel non officier des sapeurs pompiers (APNO), qui œuvre beaucoup dans le social, s’est investi en faveur de la banque de sang de l’hôpital régional. Plus d’une centaine de poches de sang ont été recueillies chez les soldats du feu qui disent vouloir renflouer la banque.
Les soldats du feu qui ont pour devise « sauver ou périr », l’ont encore mis en exergue ce weekend. Pendant que la banque de sang du centre hospitalier régional de Tambacounda ne disposait plus d’une seule goutte du liquide vital, ils ont tenu à organiser une journée de don de sang dans leur caserne, histoire de renflouer celle-ci. Plusieurs dizaines de litres du liquide rouge ont été recueillies et remises aux responsables de la banque qui assuraient la collecte. Selon le commandant Ousmane Kane qui dirige le sous groupement des sapeurs pompiers, ils sont partis du constat que, lors de leurs différentes interventions, les victimes perdent beaucoup de sang et assez souvent, les banques de sang des hôpitaux en sont dépourvues. C’est la raison pour laquelle, précise-t-il, « ils ont décidé de donner un peu de leur sang, pour sauver des vies d’autant plus que leur devise consiste à « sauver des vies au prix de leurs vies ». Le commandant de la 61éme compagnie d’incendie et de secours de poursuivre, « tous les candidats au CAT 2, qui sont en stage dans la caserne ont été mis en branle pour réussir le don. Au nombre de 70, compte non tenu du personnel de la caserne et les populations venues en nombre, plusieurs dizaines de litres de sang ont pu être collectées «. Le président de l’APNO à l’échelle régionale, l’adjudant Mamadou Faye, dira toute sa joie de voir la journée réussir. Il s’agissait selon lui, que chaque sapeur donne un peu de son sang, pour que des vies puissent être sauvées. C’est pourquoi, il a été institué la journée, « un sapeur, une poche de sang », et ça a connu un réel succès, se félicite-t-il.
Oussoubi Sagna de la banque de sang lui relèvera au préalable, que c’est un grand ouf de soulagement pour eux. « A la date d’aujourd’hui, la banque était à sec », précise-t-il. « Maintenant que celle-ci retrouve le liquide rouge grâce au geste de l’APNO, nous ne pouvons que nous en féliciter. La banque est hyper sollicitée pendant que les donneurs se font rares. La maternité, la pédiatrie, les accidentés, tous, sollicitent grandement les services de la banque qui le plus souvent manque de sang car, il lui faut quelques 4.000 l par an pour pouvoir espérer garder une situation de stabilité. Cependant, le manque de moyens humains (2 personnes pour toute la région) et logistiques (0 véhicule et moto) pour la collecte, le transport et la sensibilisation des personnes, constitue un réel handicap pour la banque et son personnel », se désole Oussoubi Sagna.
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Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /
