Les jeunes partisans du Garde des Sceaux et Ministre de la Justice Me Sidiki Kaba, n’ont pas du tout apprécié la sortie des jeunes de l’Ujtl locale, demandant le départ et la démission de leur mentor du gouvernement. Ils l’ont fait savoir lors d’un point de presse qu’ils ont organisé et au cours duquel, ils ont vigoureusement dénoncé ce qu’ils qualifient d’acharnement non fondé sur le patron de la justice sénégalaise.
Après la sortie des jeunes de l’Ujtl de Tambacounda demandant le départ du Garde des Sceaux Ministre de la Justice Me Sidiki Kaba, pour disent-ils, avoir échoué dans sa politique, ses partisans du mouvement « And Diapale » Sidiki Kaba sont sortis au vitriol pour prendre sa défense et apporter quelques précisions. Selon Abdoulaye Danfakha président du mouvement, ces « jeunes de l’Ujtl n’ont aucune leçon à donner à qui que ce soit. Après plus d’une dizaine d’années de gestion douteuse et peu orthodoxe de leur parti et de ses responsables des affaires de la cité, ils feraient mieux de se taire et de faire profil bas car, le peuple leur a tourné le dos. Me Sidiki Kaba est un homme qui a pendant plus d’une trentaine d’années été au service de la défense des droits de l’homme ». Ce dernier, rétorque Mr Danfakha, « ne mérite pas de telles attaques sans aucun fondement ». Il a aussi profité de la présence de la presse, pour décocher des flèches sur le groupe de travail de l’Onu qui demande la libération de Karim Wade. Selon toujours les jeunes partisans de Me Kaba, et par la voix du président du mouvement, « le groupe de travail de l’Onu n’a pas à s’immiscer dans le fonctionnement de la justice de notre pays. Le département est dirigé par un homme dont les qualités et les compétences ne souffrent d’aucune contestation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays ». Donc, martèle Abdoulaye Danfakha, « ils n’ont pas de leçons à donner et auraient plutôt d’autres urgences à satisfaire dans un monde en perpétuelle ébullition. Le Sénégal est un état souverain, respectueux des engagements internationaux. Ce sont les cours et tribunaux qui décident de l’arrestation, de l’emprisonnement ou de la libération des personnes mises en cause, pas des groupe de travail qui n’ont pas pour vocation cela ». Revenant à la charge sur l’Ujtl, il vocifère qu’ »il est malheureux d’entendre cette organisation de jeunes jeter le discrédit sur nos institutions judiciaires pour seulement exiger la libération de Karim Wade. Leurs agissements ou autres intimidations ne pourront guère arrêter la machine judiciaire ».
Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /
