L’Ong La Lumière et son partenaire Osiwa viennent de procéder ce mardi 9 juin 2015 à la mise en place du Réseau National des Personnes Affectées par les Opérations Minières (RENA-PAPOM). L’objectif, selon Ibrahima Sory Diallo, Secrétaire Exécutif de l’Ong La lumière, est d’aider, d’assister et d’accompagner mais aussi de sensibiliser les victimes des opérations minières dans les différentes régions concernées.
« Depuis quelques temps, notre pays est la convoitise de beaucoup d’investisseurs nationaux comme internationaux dans le domaine du secteur géo extractif. La cause, la découverte d’importantes ressources minières dans son sol et sous-sol. Aujourd’hui, des ressources minières de toute sorte et d’une bonne qualité sont annoncées dans le pays, ce qui fait qu’il faut préparer tous les acteurs, surtout les populations des localités bénéficiaires, pour mieux les sensibiliser et leur permettre d’avoir un cadre commun d’expression et de communication de leurs doléances et autres préoccupations. C’est dans ce cadre, que s’inscrit la rencontre qui vise à mettre en place un réseau national des personnes affectées par les opérations minières », souligne Ibrahima Sory Diallo. Les principales régions où se passe l’exploitation minière sont toutes représentées à la rencontre. Déjà, il était mis en place des réseaux régionaux des personnes affectées par les opérations minières (RENA-PAPOM). Aujourd’hui, c’est autour de ces réseaux, de mettre sur pied la structure nationale, avec un bureau choisi pour piloter les activités. C’est ainsi que Demba Fall Diouf de Thiès présidera au destinées de cette instance nationale. Il s’agira selon Mr Diallo de l’Ong La Lumière, de doter les populations affectées par les opérations minières, d’une structure de mutualisation de leurs difficultés et de leurs efforts pour aboutir à des compensations justes et équitables si telles en était le besoin, tout en régulant progressivement les indemnisations des victimes des opérations minières.
Entre outre, ajoutera Ibrahima Sory Diallo, il s’agira d’amener les PAPOM à se formaliser, à s’organiser en instance nationale de concertation et de partage d’expériences, de doter le réseau national d’un plan d’action et de communication. Et c’est si seulement cela est fait, qu’une base de données des PAPOM pourra exister et sera régulièrement mise à jour. Sous ce rapport, le secrétaire exécutif de l’Ong La Lumière a rappelé que le président a placé son mandat sous le signe de l’émergence et que ceci ne pourrait se réaliser qu’avec des populations en bonne santé, surtout que l’exploitation minière crée souvent des problèmes dans ce sens dans les zones d’exploitation. Et c’est pourquoi, conclue-t-il, « le réseau national mis en place revêt toute son importance car, il se fera l’avocat des PAPOM de toutes les localités impactées par les activités d’exploitation minière ».
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Par Abdoulaye Fall/www.tambacounda.info/
