La 52 ème édition de l’assemblée générale de Caritas Sénégal a vécu cette année. Et c’est la ville de Tambacounda qui a été l’hôte de la dite rencontre. L’occasion a été mise à profit par les participants des 7 diocèses du pays pour évoquer la préservation de la nature, sévèrement menacée par l’action de l’homme. « Elle est notre maison commune à nous tous, toutes les voies et moyens susceptibles de la sortir de ses difficultés doivent être utilisées afin qu’elle se ressuscite et reverdisse au grand profit de toute l’humanité, a plaidé Mgr Jean Pierre Bassène, le président de Caritas Sénégal et évêque de Kolda.
La 52ème édition de l’assemblée générale de Caritas Sénégal qui s’est tenu à Tambacounda les 9 et 10 janvier courant, a mis le focus sur la préservation de la nature. « La nature est notre bien à nous tous », reconnaissent les participants. « Si nous la sentons menacée, il nous revient à nous tous de se lever et de voir ensemble les voies et moyens à adopter pour la sortir de ses difficultés », a d’entrée de jeu annoncé Monseigneur Jean Pierre Sagna avant d’ajouter, « la nature subit beaucoup de pression de l’homme et pourtant, il reste celui qui y tire le plus de profit. D’où l’urgence aujourd’hui de voir comment lui redonner son lustre d’antan afin que tout le monde puisse s’y retrouver et y tirer le maximum de d’avantage, sans en détruire ce qu’elle a de plus précieux ». C’est pourquoi, poursuit le président de Caritas Sénégal et évêque de Kolda, « il sera beaucoup question de la préservation de la nature dans les débats et autres conférences durant les deux jours de rencontre ». Ce conclave a aussi servi de tribune pour mettre en exergue les réalisations de l’ONG d’obédience chrétienne
4 milliards d’investissements
La Caritas peut se vanter d’être une organisation qui œuvre pour le développement de l’homme et de tout l’homme. L’organisation non gouvernementale d’obédience chrétienne a investi dans ses différents domaines d’activités, la rondelette somme de 4 milliards de nos francs pour ce faire. Les chiffres sont annoncés par le secrétaire Abbé Alphonse Seck. « Si l’organisation a réussi un tel investissement, c’est grâce aux montants collectés par tous les démembrements de Caritas, au niveau national comme international et aussi des partenaires ». Ces investissements, précise son secrétaire général, vont dans plusieurs directions. Dans le domaine de l’agriculture, la Caritas appuie les populations qui participent à la résilience. Dans le domaine de l’hydraulique, de la santé et autres, cette ONG investit aussi pour les populations. Du côté des urgences, des efforts y sont aussi consentis surtout que des fois, au sortir d’un hivernage, il arrive que des personnes soient dans le besoin d’être soutenues par des distributions de vivres ou le développement d’activités leur permettant d’assurer les conditions de leur subsistance afin de mieux faire face à la crise conjoncturelle qui les secoue. Dans le domaine de la santé, c’est un éventail large d’activités que la Caritas a développé, se réjouit le secrétaire général. « S’agissant de la lutte contre les maladies infectieuses et particulièrement la maladie à virus Ebola, la Caritas a beaucoup contribué », soutient Abbé Alphonse Seck. Pour ce qui est aussi de la nutrition, il laissera entendre que des efforts non négligeables ont été consentis. « C’est dans tous ces secteurs qu’ont été investis les 4 milliards de francs annoncés, détaille-t-il, malgré la raréfaction des ressources. Beaucoup de pays ont été secoués par des crises ce qui a fait que les ressources se font de plus en plus rares. Toutefois, continue Abbé Alphonse, la Caritas sera toujours là et prête à apporter sa contribution pour le développement de l’homme et de tout l’homme, sans distinction aucune de race, de religion ou de sexe. Il a aussi été question de parler des statuts de l’ONG qui seront revisités et discutés afin de les améliorer ou d’en modifier quelques lignes, si besoin se faisait sentir.
[orbit]
Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /
