Le Garde des Sceaux et ministre de la justice, en marge de la rencontre de « Bennoo Bok Yaakaar » (BBY) pour harmoniser les positions et mettre sur un pied un comité électoral consensuel, a donné son avis sur le référendum du 20 mars prochain. Après avoir appelé les uns et les autres à un sens du dépassement, Me Sidiki Kaba a soutenu que « voter pour le oui est la meilleure voix, la voix la plus sûre pour une stabilité de nos institutions »
Compte tenu du nombre très limité de jours consacrés à la campagne (7jours), Me Sidiki Kaba a invité ses camarades à une sorte d’union sacrée pour que le « oui » l’emporte massivement au soir du 20 mars. Dans la même foulée, il prie et appelle toutes les parties à aller voter dans le calme, dans la sérénité et surtout dans la maturité. « Nous sommes aujourd’hui une grande démocratie » s’est-il réjoui, donc, « il n’y a point besoin de s’insulter ou de se mettre en demeure. Il s’agit juste de convaincre les sénégalais. Et pour cela, ils ont besoin de savoir que le « oui » est la voix la plus sûre pour arriver à une véritable stabilité de nos institutions et qui permet aussi d’éviter le yoyo entre le septennat et le quinquennat », conseille-t-il aux responsables et aux militants avant d’ajouter, « ce projet, le peuple doit en faire sien c’est pourquoi, il faut que les sénégalais sortent en masse le 20 mars pour voter le « oui » qui va garantir au pays une stabilité institutionnelle ».
Une grande conférence sur la modernisation de la justice en vue.
Sidiki Kaba qui faisait face aux gratte-papiers après la rencontre des responsables « apéristes » et des alliés s’est prononcé sur la situation de la justice du pays. Selon lui, « la justice mérite tout le respect qui lui sied. C’est elle qui est le fondement des institutions du pays. Elle est une justice reconnue performante, en atteste le procès Habré qu’elle a mené de main de maître », se félicite le ministre. « Le secrétaire général des nations unies a même plaidé à ce qu’elle soit respectée », s’est enorgueilli le Garde des Sceaux. D’ailleurs, confie-t-il, « une grande conférence est en vue pour davantage moderniser la justice du pays. Il faut toujours du progrès, mais il faut du respect pour les acteurs qui la composent ».
Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /
