Le leader du Rassemblement pour l’Éthique et les Valeurs Emergentes (REVE) s’est, depuis Tambacounda où il était venu procéder à son devoir citoyen, prononcé sur l’affaire du groupe Walfadjri dont on dit qu’il est menacé de fermeture par le régime en place. Selon Abdourahmane Dialinké Dabo, visiblement très remonté, c’est de l’acharnement qui ne dit pas son nom contre la presse. Il dit ne pas comprendre que la RTS qui est un média d’Etat ait fait pire sans pour autant être rappelée à l’ordre ni avertie. « Il est incompréhensible que la radio et la télévision nationale qui ont passé tout leur temps à faire la promotion du « oui » et de Macky Sall ne soient pas inquiétées et que l’on veuille nous parler du groupe Walfadjri qui ferait du je ne sais quoi », fulmine M.Dabo. Tout ce que Walfadjri a fait, la RTS a fait pire pourtant, elle n’a jamais fait l’objet d’une quelconque menace ou intimidation ». Aujourd’hui, regrette-t-il, « les libertés individuelles et celles de la presse sont bafouées et reléguées au second plan. Nous n’accepterons jamais que ces menaces prospèrent et nous mettrons tout à notre disposition pour barrer la route aux détracteurs des libertés dans ce pays » avant d’ajouter qu’ « il faut que cesse l’intimidation dont fait l’objet les journalistes depuis un certain temps ». Le patron du REVE dira que les urgences sont ailleurs et non dans l’organisation d’un référendum.
Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /
