Tambacounda : Affaire de la dame tuée à Malème Niani, Aïda Mbodji exige que les auteurs du crime odieux soient identifiés et punis

L’honorable député Aïda Mbodji, qui devait se rendre à Koussanar où elle est la marraine de la ziara organisée par le guide Cheikh Mama Mboup, a profité de son périple oriental pour rendre visite à la famille de Codé Ndao, la femme assassinée et jetée dans une fosse septique à Malème Niani le 7 mars dernier. Selon Aïda Mbodji, au milieu des enfants de la défunte, la voix étreinte, les auteurs doivent être vite identifiés et punis à la hauteur de leur acte ignoble et odieux. Cependant, alerte-t-elle, l’État a aussi l’impérieuse urgence de venir en aide aux enfants laissés par la victime.

« Ceux-là qui ont tué la dame Codé Ndao sont sans cœur », a d’emblée fulminé la lionne de Bambey. En route pour Koussanar où elle est la marraine d’une Ziara, elle a profité de son voyage pour faire escale à Malème Niani, présenter ses condoléances à la famille et aux enfants de Codé Ndao, la dame tuée et jetée dans une fosse septique avec une tête fracassée et quatre de ses dents arrachées. Sur place, elle a appelé à ce que la lumière soit faite sur ce crime odieux. « En tant que mère, femme et simple député, je me devais de faire le déplacement pour venir présenter mes condoléances et celles de toutes les femmes du pays à la famille de la disparue. Je suis atterrée et profondément émue de ce que j’ai pu constater sur place. De très jeunes enfants encore à l’école primaire sont arrachés de l’affection et à la protection de leur maman », regrette, la député et présidente du conseil départemental de Bambey. « Les auteurs de ce crime doivent être vite identifiés et remis à la justice », plaide-t-elle. « Ils doivent être punis à la hauteur de leur acte », renchérit-elle. Ses enfants m’ont confié ébahis, « il ne fallait pas que l’auteur ou les auteurs du crime jette notre pauvre mère dans une fosse septique. C’est incroyable », a rugit Abdou Cobor, un de ses fils, la voix chargée d’émotion, les yeux gorgés de larmes. Saisi par Aïda Mbodji, qui a tenté de le calmer, il n’a pas pu retenir ses larmes qui ont coulé jusqu’à sa poitrine. « Nous serons à vos côtés et nous nous battrons avec vous pour que les auteurs de ce crime soient punis », leur témoigne la libérale de Bambey. « Une maman est irremplaçable », martèle Aïda Mbodji avant de verser des larmes, caressant les têtes des enfants qu’a laissés la victime.

Sara Cobor, petit frère du mari de la dame tuée, prenant la parole au nom de la famille, a remercié la député Aïda Mbodji. « Votre déplacement jusqu’à Malème Niani dans des conditions difficiles en cette période de forte canicule, témoigne combien le respect des droits des femmes vous tient à cœur. Soyez-en infiniment remercié », a-t-il dit, la voix étreinte. Abdou Cobor, un des fils de Codé Ndao lui continue toujours de déplorer le fait que les bourreaux de sa mère l’aient jetée dans la fosse. « Ils auraient dû nous la laisser dans la maison même après leur forfait commis », fulmine-t-il.

Il faut rappeler que le 7 mars dernier, Codé Ndao, la cinquantaine atteinte, a été tuée et jetée dans une fosse septique avec une tête fracassée et quatre de ses dents arrachées par ses bourreaux. Aujourd’hui l’enquête a révélé que son présumé meurtrier est son mari aidé dans son acte par un de ses frères. Actuellement, ils sont placés sous mandat de dépôt à la citadelle du silence de Tambacounda.

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Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /